Parmi ces candidats, 84 sont scolarisés et 1 755 candidats libres. Et 1 427 d'entre eux passeront les épreuves du baccalauréat dans les centres d'examen du chef-lieu de wilaya. Pas moins de 1839 candidats sont concernés par la session spéciale du baccalauréat qui se déroulera finalement du 13 au 18 juillet, selon la direction de l'éducation de la wilaya de Laghouat. Ces candidats seront répartis sur six centres d'examen, dont quatre au chef-lieu de wilaya, un à Aflou (120 km au nord de Laghouat), et un autre à l'établissement de rééducation à Bennacer Ben Chohra. Parmi ces candidats, 84 sont scolarisés et 1755 candidats libres. Et 1427 d'entre eux passeront les épreuves du baccalauréat dans les centres d'examen du chef-lieu de wilaya, dont 400 au lycée Imam-El Ghazali, 400 au lycée Djoudi-Belkacem, 254 au lycée Ahmed-K'ciba, 373 au lycée Sadek-Tabli, 384 au lycée Belkacem-Zahraoui à Aflou et 26 candidats à l'établissement de rééducation de Bennacer Ben Chohra. Ce dernier recevra des candidats détenus à Ghardaïa et Djelfa. Les centres d'examen seront encadrés par 2086 fonctionnaires relevant de la direction de l'éducation, dont des cadres et des enseignants. Ces derniers seront pris en charge par la direction de l'éducation en matière d'hébergement et de restauration aux lycées Al-Mouqawa (la résistance) de Laghouat, et Si-Abdelghani d'Aflou. Quant aux candidats des wilayas limitrophes (Djefa et Ghardaïa), ils seront pris en charge dans les cités universitaires, selon les sources de Liberté. Pour rappel, le département de la ministre Nouria Benghabrit a indiqué que "le nombre de candidats scolarisés concernés par cette session a atteint 10 082 et celui des candidats libres est de 93 954". Le nombre total de candidats est de 104 036. La session spéciale du baccalauréat, réservée aux candidats ayant été exclus pour cause de retard, se déroulera finalement du 13 au 18 juillet dans 299 centres, avec une journée de repos le 14 juillet. Le ministère de l'Education avait annoncé le déroulement de cette session du 13 au 17 du mois en cours, et les résultats sont attendus pour la première semaine du mois prochain. Il faut dire que la décision populiste de Bouteflika d'organiser une session de rattrapage du baccalauréat 2017 aux candidats recalés pour cause de retard aux épreuves a soulevé, au-delà de la satisfaction des concernés et de leurs parents, le scepticisme de nombreux cercles. Des syndicalistes et parlementaires l'avaient qualifiée d'injuste et d'inappropriée. Pour eux, elle reflète l'anarchie généralisée qui caractérise tous les secteurs, car, soutiennent-ils, une telle mesure consacre l'immixtion du pouvoir politique dans tous les domaines à travers des décisions incongrues et populistes. BOUHAMAM AREZKI