Après les câbles téléphoniques en cuivre de la compagnie Algérie Télécom, saignée à blanc, les voleurs de métaux ont jeté leur dévolu, cette fois-ci, sur les tampons des bouches d'égout. De petits malins s'attaquent, maintenant à Arzew, aux plaques en fonte des canalisations des égouts, laissant des trous béants sur la voie publique. Le centre de la ville pétrochimique est devenu actuellement truffé de cavités, à tel point qu'il ne se passe pas un jour, où on constate des chutes de piétons ou l'enfoncement de véhicules. Mardi, au quartier la Guetna, un camion transportant du sable s'est fait piéger dans une fosse septique aléatoire. C'est dire que, malgré les arrestations et les traductions en justice opérées par les services de sécurité, les voleurs de métaux ne désarment pas. Des citoyens signalent un peu partout la disparition des plaques rondes en acier couvrant les bouches d'égout ou carrément de gaz de ville. Ils se sont rapprochés de Liberté afin d'attirer l'attention des responsables sur cette situation d'atteinte aux biens publics, en alertant les services concernés sur ces détournements des tampons et des couvercles métalliques installés sur les avaloirs et les caniveaux pour les vendre à la mafia de la ferraille, stationnée dans des hangars secrets dans les faubourgs d'Arzew. ARIBI MOKHTAR
