La Chambre de commerce italo-arabe (Ccia), forte d'une délégation composée de plus d'une dizaine de représentants de PME/PMI, était à Oran, hier, pour renouer des contacts avec ses homologues algériens. C'est la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (Ccio) qui a abrité une rencontre, durant laquelle des entretiens et des échanges personnalisés ont eu lieu. Le président de la Ccia, M. Marini, a plaidé pour un “codéveloppement”, d'une façon générale, entre les pays du sud de la Méditerranée et les pays arabes. Plus précisément, M. Marini a souhaité un niveau d'échange plus important entre l'Algérie et l'Italie, d'autant plus qu'il y a maintenant la nécessité “de faire face à la concurrence des pays asiatiques et que la situation sécuritaire s'est améliorée en Algérie”. Situant le niveau des flux des échanges entre les deux pays, l'intervenant dira que la “balance commerciale est favorable à l'Algérie, qui est notre premier fournisseur, notamment pour le gaz et le pétrole. Cela représente 21 à 22% de ces exportations, alors que nous sommes le second fournisseur de l'Algérie, mais très loin encore de la France”. Et de poursuivre : “Il faut de nouveaux courants d'échange et d'exportation ; cela peut se faire par la création de sociétés mixtes algéro-italiennes.” Le représentant de la délégation économique italienne interviendra encore sur cette question de la création de sociétés mixtes, qui suppose une “amélioration de la législation, mais surtout la pratique, en réduisant la bureaucratie et les lourdeurs des procédures bancaires, le système bancaire algérien ne facilitant pas les crédits bancaires”. Quant à cette délégation économique qui aura à prospecter d'éventuels contrats et partenariats dans note pays, le président de la Ccia dira encore que c'est surtout dans le domaine de la fourniture d'équipements que les PME/PMI italiennes peuvent s'imposer en Algérie, puisque d'ores et déjà “50% des exportations vers l'Algérie sont constitués de biens d'équipements”. F. B.