Les services de la commune ont reçu 14 000 demandes de lotissement de terrain constructible pour un quota de 1289 lotissements à attribuer. À l'instar des autres communes concernées par l'opération, l'attribution des lotissements de terrains sociaux dans la commune de Aïn Oulmène (30 km au sud de Sétif) est en stand-by. En effet, la population de cette commune de plus de 100 000 habitants attend avec impatience cette opération qui entre dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, conformément à l'instruction interministérielle n°1 du 7 juillet 2014 qui permet aux citoyens d'avoir un terrain constructible dans les Hauts-Plateaux et dans le Sud. Selon le P/APC, M. Zebbiche, cette opération risque de tarder encore. Selon notre interlocuteur, les services de la commune ont reçu 14 000 demandes de lotissement de terrain constructible pour un quota de 1289 lotissements à attribuer. "Nous avons choisi dans un premier temps trois sites, à savoir Laâbayed, El-Chat et Lafrikat. Ces deux derniers sites inondables ont été annulés à la dernière minute. Il nous reste seulement le site de Laâbayed d'une capacité de 248 lots", expliquera-t-il. Afin de remplacer ces deux sites et dégager plus de lots de terrains, le P/APC a précisé qu'une proposition a été faite pour les sites de Berbès et Kahrif, deux terrains agricoles dont la rentabilité est jugée faible. "Nous attendons la décision de la commission interministérielle (CIM) concernant cette proposition", précise-t-il encore. Pour la liste des bénéficiaires, notre interlocuteur a souligné que celle-ci n'est pas encore établie par la commission instaurée à cet effet. "Le manque d'assiettes foncières dans notre commune représente un véritable handicap. On n'a plus de foncier pour abriter des programmes de logements ou des projets d'utilité publique", a-t-il ajouté. Il convient de souligner que dans la wilaya de Sétif, 14 communes sont concernées par l'attribution de lots de terrains, il s'agit de Aïn Oulmène, Ouled Si Ahmed, Saleh Bey, Rasfa, Ouled Tebban, Boutaleb, El-Hamma, Aïn Azel, Aïn Lahdjar, Baïda Bordj, Hammam Sokhna, Taya, Tella et El-Oueldja. À noter également que les autorités locales trouvent moult difficultés à gérer ce dossier, en raison de l'indisponibilité du foncier.