Cette édition, inscrite sous le slogan "Pour que nul n'oublie le chemin", verra, jusqu'au 31 juillet, la participation de plusieurs artistes et auteurs qui animeront des rencontres-débats, des concerts, des spectacles de rue... Le village d'Ath-Ouabane, dans la wilaya de Tizi Ouzou, perché sur les hauteurs de la Kabylie profonde et faisant face au sublime Djurdjura, accueille, depuis le 24 juillet, les activités du 14e Festival des Raconte-Arts. Cette manifestation, qui s'étale jusqu'au 31 juillet et inscrite sous le slogan "Pour que nul n'oublie le chemin", a été ouverte dans la soirée de lundi avec un récital animé par la chorale Thilleli d'Ath Ouabane et par une animation folklorique assurée par une troupe d'idebalène du même village. Ces prestations ont été suivies par une intervention graphique du célèbre artiste peintre Denis Martinez, intitulée Da Mammeri a dit, et la projection du film Krim Belkacem à la placette du village. Suivant le programme, des soirées de chants et musiques, des galas artistiques, des ateliers, des présentations de livres par des auteurs et des cercles de débats sont au menu de cette édition. Parmi les différents thèmes qui seront abordés durant ces rencontres-débats, on cite "la valorisation du patrimoine kabyle comme potentialité touristique, un enjeu du développement local durable", par Hamid Bile, "Peut-on dynamiser le tourisme si notre patrimoine n'est pas protégé ?", par Yacine Si Ahmed et Samir Atek, ou encore deux tables rondes ayant pour thèmes respectivement "La forêt école, un projet structurant" et "Comment concilier productivité agricole et protection de la nature". Les organisateurs gratifieront entre autres le public par une exposition collective intitulée "Le voyage magique d'un certain zero" portée par l'ONG CISP. Il y aura également d'autres expositions des artistes Yasser Ameur, dit "l'Homme jaune", Merine Hadj Abderrahmane, Ouiza Amrani, Aziz Mandi, Mohamed Saïd Hamdad. La littérature ne sera pas en reste durant ce festival car les férus de la lecture auront l'occasion de découvrir différents auteurs et éditeurs, à travers des rencontres-débats où ils présenteront leurs dernières œuvres qui, selon les organisateurs, seront tenues durant toute la semaine en cours de matinée, soit à 10h. Dans le volet performance, des activités créatives seront concoctées dont des œuvres de théâtre de rue assurées par la compagnie El-Moudja de Mostaganem, un monologue présenté par Hamou Bouhedjam ainsi que la pièce Dédales de Hamida Layachi... En tout, elles sont plus d'une vingtaine de performances théâtrales programmées dans le cadre de ce festival qui, pour rappel, accueille des adeptes venus des quatre coins de l'Algérie et même de l'étranger. Durant ces rencontres, la scène est aussi ouverte à la poésie, au slam, à la musique et au chant, comme il sera question d'ateliers d'initiation dans des disciplines artistiques ou culturelles animées par des artistes mais aussi pas les villageois d'Ath-Ouabane. K. Tighilt