Les cours du pétrole new-yorkais stagnaient à l'ouverture hier, à la fin d'une semaine de baisse marquée par les inquiétudes concernant un regain de la production sur le marché mondial. Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, montait cet après-midi de 5 cents à 49,08 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex). Sur la semaine, le baril perdait environ 1,5% de sa valeur. Depuis le milieu de la semaine, une série d'informations faisant état d'une surproduction des différents producteurs a mis de la pression sur le marché, ont expliqué des analystes. Pour rappel, L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est engagée à limiter sa production jusqu'en mars 2018. Les 7 et 8 août, des membres de l'Opep et leurs partenaires non-membres de l'organisation vont se retrouver à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, pour évoquer le respect des quotas de production. Le baril n'a pas réussi à se maintenir cette semaine au-dessus de la barre symbolique de 50 dollars après l'avoir franchie pour la première fois depuis mai. Par ailleurs, les prix n'ont guère profité d'un recul hebdomadaire des stocks de brut aux Etats-Unis grâce à des raffineries tournant à plein régime afin de produire de l'essence, produit pour lequel la demande est très forte en ce moment. "Si l'on se fie à l'histoire, cela va baisser dans quatre à cinq semaines", ont commenté des analystes, expliquant que la "saison pendant laquelle les Américains utilisent plus leur véhicule allait s'achever". En cours de séance, les investisseurs se montreront attentifs à la publication du décompte hebdomadaire du nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis, effectué par le groupe privé Baker Hughes, un indicateur avancé de la production américaine.