L'ouverture du capital des entreprises portuaires et leur modernisation se précisent davantage en ce sens que c'est la banque CPA qui devra accompagner ce processus. En effet, une convention-cadre, portant financement du programme d'investissement et de développement des entreprises portuaires et de leurs besoins d'exploitation, a été signée, hier, entre le Cpa et la Société de gestion des participations de l'état Sogeports. Au cours de la cérémonie qui a eu lieu à l'Hôtel El-Aurassi, M. Meghaoui, président-directeur général du Cpa, souligne l'importance de cette convention mobilisant 9 milliards de dinars qui représente, selon lui, une opportunité fructueuse pour les deux parties même si “cela n'est pas un fait nouveau dans la mesure où les entreprises portuaires sont domiciliées chez nous depuis une quarantaine d'années”. Il considère que ce financement concédé à un client fidèle permettra de redéfinir dans le sens de la promotion les relations pour un “sursaut qualitatif”. le responsable du Cpa, qui relève la nécessité pour les banques de la place de mobiliser des ressources locales afin d'éviter l'endettement extérieur, soutient également que les entreprises portuaires “avaient besoin d'une banque publique pour les accompagner dans leur quête de modernisation”. Mieux, cette banque est appelée a se positionner en Iob (intermediatre en Bourse) pour le compte de la communauté portuaire dont certaines sont appelées “d'ici quelques semaines à entrer en Bourse via une ouverture de capital”. Là, il sera question de recourir aux services du Cpa pour placer les titres sur le marché de l'émission et de leur assurer la liquidité boursière qui s'impose. Une mission nouvelle pour le crédit populaire d'Algérie promu en banque de conseil et d'affaires. Pour l'instant, indique-t-on, le port de Skikda est la première entreprise concernée par la Bourse en attendant ceux de béjaïa et d'arzew qui travaillent dans ce sens. revenant aux termes de la convention, notre interlocuteur indiquera qu'elle a été négociée à des tarifs préférentiels et à des conditions de banques avantageuses attrayantes “que l'on ne peut divulguer, secret professionnel oblige”. Il se félicitera de l'emploi de cette ressource en direction d'un programme national de modernisation et, notamment de partenariat escompté par la communauté portuaire. à l'évidence, est-il souligné, il s'agit là d'une démarche de financement nouvelle où c'est tout l'avenir de cette branche d'activité qui se voit confié au Cpa, lui-même promis à la formule de la privatisation. A.W.