Comme il l'avait lui-même annoncé dès l'entame de la préparation, l'entraîneur du Mouloudia d'Oran a mis à profit les deux premiers matches-tests disputés en terre tunisienne pour dégager ce qui prend des allures quasi définitives d'équipe-type. L'on peut même avancer sans risque de nous tromper que Moez Bououkaz n'aurait pas besoin de la troisième réplique amicale programmée hier en fin d'après-midi sur la pelouse du Carthage Thalasso face au Nasr d'Hussein-Dey pour officialiser son onze de départ. Sauf énorme et quasi impossible surprise qui interviendrait sous la forme d'une rocambolesque suspension ou grave blessure de toute dernière minute, ce sera Abderraouf Natèche qui gardera les bois mouloudéens. Plus que son statut de titulaire de la saison dernière et capitaine du onze oranais, c'est aussi et surtout l'identité de son remplaçant et numéro deux de la formation mouloudéenne, à savoir l'espoir promu cette saison Della Krachai, qui fait de Natèche l'incontestable dernier rempart des Rouge et Blanc. En défense, Réda Helaimia et Zinedine Mekkaoui sont indiscutables dans les couloirs autant que l'est la paire Sebbah-Lakhdari dans l'axe. Dans l'entrejeu, Boudoumi et Ferrahi ont fini par convaincre Moez Bououkaz de leur confier le travail de sape pour mettre, ensuite, dans les meilleures conditions possibles Amine El-Amali, présenté désormais comme le cerveau de l'équipe et principal meneur des manœuvres offensives. Pour faire la différence, le staff technique mouloudéen a montré qu'il comptait sur un trident composé de Souibah-Tiaiba-Hamidi. Conséquences directes de ces choix assez logiques, le banc oranais abritera trois indiscutables titulaires de la saison dernière : Aoued, Heriet et Bentiba. Mais si les deux premiers cités partent largement en retard par rapport à leurs concurrents respectifs directs, le technique Mohamed Bentiba surprend par ce nouveau statut et semble, bien malgré lui, bien parti pour être la surprise du team tel que choisi par Moez Bououkaz. Un choix d'autant plus surprenant que le coach lui préfère le jeune Hamidi qui est certes pétri de qualités mais qui n'a rien d'un réel phénomène. Rachid BELARBI