L'entraîneur du CSC a finalement mis fin au suspense en paraphant un nouveau contrat et rempile pour deux saisons avec le club du CSC. Le coach, mécontent des conditions de travail, avait pour rappel il y a deux semaines de cela refusé de signer son "bail" et a même menacé de quitter le club si la situation ne changera pas. Les conditions de travail sont, selon lui, inacceptables du fait qu'il se retrouve seul à gérer les problèmes du quotidien de l'équipe au côté du soigneur de l'équipe en l'absence d'une direction ou du moins d'une équipe dirigeante qui devrai se charger de cela. Une doléance qui a trouvé écho chez les propriétaires du club et les choses sont ainsi rentrées dans l'ordre puisque le coach a accepté de prolonger son aventure avec les Vert et Noir juste à l'issue de la rencontre amicale livrée vendredi soir et remportée 2/0 face au nouveau promu ASAM au stade Benabdelmelek. "Je suis très touché par la sympathie et le soutien des supporters du CSC. J'étais tout le temps lié par un contrat moral. J'ai tenu à tirer la sonnette d'alarme avant l'entame du championnat pour que chacun assume ses responsabilités car il était anormal pour moi de gérer tous les problèmes administratifs alors que mon rôle se résume au terrain", précise Amrani à propos de son avenir. Sur le plan technique, le coach semble très satisfait de son groupe estimant que le programme de travail préétabli a été respecté. "Je pense que nous sommes fin prêts pour le championnat. On a bien travaillé durant les deux stages en Tunisie et à Blida. Les joueurs ont bien répondu à l'effort et nous n'avons pas de blessés. Les matches amicaux m'ont également donné une idée sur l'équipe-type pour le début de championnat", dira-t-il. Et d'ajouter : "On aurait aimé recevoir au stade Benabdelmelek mais malheureusement, il n'a pas été homologué. Même si je n'ai rien contre le stade Hamlaoui, mais ce qu'il faut savoir c'est que nous allons accueillir notre adversaire sans pour autant avoir eu l'occasion de nous entraîner dessus car il est réquisitionné pour équipe nationale." À noter que le stade Benabdelemelek n'a pas été homologué à cause de l'absence d'un tableau d'affichage, d'une tribune d'honneur et d'une tribune de presse ainsi que les pilonnes pour l'éclairage nocturne. ADLENE R.