Le coach des Sanafir, Abdelkader Amrani, a menacé sérieusement les dirigeants du club de claquer la porte suite au laisser-aller constaté dans la direction du CSC. En effet, même s'il s'estime toujours lié par un contrat moral, le coach qui n'a toujours pas renouvelé son bail avec le CSC n'est vraiment pas content de la manière avec laquelle est géré le club. Amrani se retrouve livré à lui-même, puisqu'aucun dirigeant n'est auprès de lui, en sus du retard enregistré dans la régularisation des arriérés de ses joueurs. "Malheureusement, les choses n'ont pas vraiment changé depuis la saison dernière, et moi je ne veux pas revivre le même scénario. J'aimerais bien avoir l'appui de la direction dans mon travail, ce qui n'est pas le cas pour le moment, et si les choses persistent je serai obligé de plier bagage", dira Amrani. Selon nos sources, l'entraîneur n'a pas vraiment apprécié le peu d'égard de la part des responsables de la firme ENTP qui n'ont pas daigné se déplacer pour discuter avec lui au sujet de son prolongement de contrat proposé qui s'étend sur deux saisons, de même que l'absence d'une direction à Constantine, et se contente de gérer les affaires du club par téléphone à partir d'Alger et Hassi Messaoud. Sur un autre registre, le CSC devra effectuer un second stage de préparation à partir de jeudi à Blida, et cela jusqu'au 14 août, avec deux rencontres amicales au programme face au Paradou AC, le 12 au stade Omar-Hammadi, et le 14 face à l'USM Blida à Blida, tandis qu'un dernier match amical est également prévu après le retour à Constantine face à l'AS Aïn M'lila, le 18 août. ADLENE R.