Le Conseil régional de l'ordre des médecins de Blida déplore le rejet de la demande de liberté provisoire du Dr Ouali par la chambre d'accusation près la cour de Djelfa et réitère auprès de l'autorité judiciaire concernée sa demande de mise en liberté. Le conseil de l'ordre estime en effet que le Dr Ouali n'a "aucune responsabilité pénale dans le décès de la parturiente de Djelfa" et juge que "quel que soit le motif de sa mise en examen, son maintien en détention reste incompréhensible" tant il "ne répond ni à une saine application de la loi, ni à des considérations humanitaires, ni à un souci de préserver la cohésion et l'ordre social". Le conseil de l'ordre des médecins cite, à l'appui de sa demande, que les articles 123 et 123 bis du code de procédure pénale relatifs à la détention provisoire sont pourtant d'une clarté limpide. "Ces articles énoncent (...) que la détention préventive est une mesure exceptionnelle, que l'ordonnance de mise en détention préventive doit être fondée sur un ou plusieurs des quatre motifs cités dans de l'article 123", alors qu'"aucun de ces motifs ne s'applique au Dr Ouali".