Talaïe El-Houriat, le parti d'Ali Benflis, prendra part aux prochaines élections locales prévues le 23 novembre prochain. C'est la première joute à laquelle le parti prendra part. Cette décision a été prise par le comité central de cette formation qui ne voyait pas, outre mesure, un intérêt particulier à cette élection. Dans son discours de clôture de la session du comité central, Ali Benflis a estimé que "les élections locales ne sont pas une solution à cette crise multidimensionnelle et à l'impasse politique", ajoutant que "le scrutin ne répondra pas aux normes démocratiques universellement admises et qui font les grandes démocraties" et que "ces élections, comme les précédentes, porteront la marque infamante de la fraude électorale". Il a ajouté que son parti est conscient que "les lois organiques relatives au régime électoral et à la Haute instance indépendante de surveillance des élections n'ont contribué qu'à la consolidation des pratiques et des mécanismes de tricherie politique ; de mainmise et de confiscation politico-administrative du choix souverain des Algériennes et des Algériens". "Nous sommes animés de la certitude que la crise globale et systémique, gravissime, qui prévaut en Algérie, nous oblige à nous transcender", appelant, encore une fois au dialogue entre toutes les forces vives de la nation. "Nous devons impérativement résoudre la crise politique et institutionnelle, nous devons mettre fin au statu quo et à l'immobilisme, nous devons apporter de véritables réponses à la faillite économique et au marasme social", a-t-il encore indiqué, précisant que "nous n'avons d'autres recours que le règlement de la crise politique globale", ce qui ne peut être réalisé que par le dialogue. Ce dialogue, M. Benflis le conçoit comme une véritable sortie de crise, car "il sera le vecteur du renouveau national et le garant de la cohésion nationale. Nous n'avons d'autres recours que le règlement de la crise politique globale. Nous n'avons d'autres recours que le retour à la souveraineté populaire, à la légitimité politique et institutionnelle, à l'égalité citoyenne et à la justice sociale. Et nous pouvons le réaliser". M. Mouloudj