La cité des 250-Logements dépourvue de commodités Les autorités de la commune de Tibesbest, rattachée administrativement à Touggourt, ne semblent pas soucieuses de la piteuse situation dans laquelle se trouve la cité des 250-Logements, car elle a atteint, depuis quelques années, son niveau de dégradation sans précédent. Elle est en effet dépourvue des moindres commodités. Pourtant, il y a 4 ans, cette cité a bénéficié d'un projet de réhabilitation dont une partie a été réalisée, à savoir la réfection partielle des deux réseaux d'assainissement et celui de l'eau potable. Mais, ledit projet a été contesté, puis interrompu par les habitants car l'entrepreneur chargé des travaux, est passé directement à l'étape de réaménagement des trottoirs avant d'achever les travaux d'assainissement et de réfection du réseau d'AEP. "Nous avons empêché l'entrepreneur de continuer les travaux parce qu'il est passé au dallage des trottoirs avant d'achever la deuxième partie liée à la réfection du réseau d'assainissement et celui de l'eau potable", nous a expliqué un habitant. En effet, à l'état actuel, cette cité située à quelques encablures du chef-lieu de Touggourt où l'eau potable n'atteint que rarement les foyers. "L'eau arrive rarement dans nos robinets. Même, parfois, elle est disponible, il faut veiller toute la nuit pour remplir ses récipients et citernes. De plus, elle n'est pas de bonne qualité'', nous dira un autre habitant. Le réseau d'assainissement défaillant fait, aussi, défaut dans ce quartier. Plusieurs points noirs ont été signalés. Les fuites sont nombreuses à cause du débordement de certains regards et collecteurs d'égouts détruits. En plus, du problème d'eau potable et du réseau d'assainissement, s'ajoute le problème d'aménagement des trottoirs qui laisse vraiment à désirer. Il constitue une source d'ennui permanent pour les riverains, notamment en raison des gravats et l'impraticabilité actuelle des différentes voies d'accès à ce quartier. En outre, ces mêmes habitants ont signalé le danger des routes qui guette leurs enfants. Car ces derniers, par défaut de disponibilité d'aires de jeux, se rabattent sur les chaussées et trottoirs pour jouer. Par ailleurs, d'immenses fissures sont apparues sur les murs des façades de certains bâtiments pourtant ils ont été remis aux bénéficiaires à la fin des années 90. Ammar Dafeur