L'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) compte soumettre au gouvernement pas moins d'une dizaine de propositions, lors de la prochaine tripartite (gouvernement-UGTA-patronat). Dans une lettre adressée au Premier ministre, l'AGEA a proposé d'intégrer à l'ordre du jour de la prochaine tripartite, l'application de la formule location-vente dans la promotion immobilière. L'association évoque la nécessité d'une réflexion sur les prix de référence, pour réguler le marché de l'immobilier. L'organisation que préside Mouloud Kheloufi suggère également de discuter de l'organisation des bureaux d'études. Il s'agit, pour l'AGEA, d'améliorer l'activité et créer une synergie entre différents secteurs pour une meilleure utilisation des ressources humaines, ainsi que la consolidation du rôle du bureau d'études dans l'accompagnement du maître d'ouvrage. L'Association générale des entrepreneurs algériens opte aussi, pour la création, par wilaya, de zones d'activité pour les entreprises du bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH). L'association patronale demande la révision de la short-list prévue pour la réalisation du programme de logements. L'AGEA souhaite son élargissement et l'intégration d'autres sociétés nationales dans la réalisation des projets. Elle veut, par ailleurs, siéger comme membre permanent au niveau de chaque commission locale de l'investissement. Sur un autre registre, l'Association générale des entrepreneurs algériens évoque l'idée de la création d'un observatoire national pour la PME-PMI et TPE. L'organisation patronale pose la problématique du suivi du pacte national économique et social de croissance au niveau local. Selon l'AGEA, "la majorité des wilayas ignore les engagements et les pactes". Du coup elle demande la création d'un mécanisme local de suivi par les signataires du pacte. Abordant la situation économique du pays, l'AGEA évoque la question du financement du secteur du BTPH. Dans ce cadre l'organisation patronale lance une réflexion sur la manière d'impliquer les banques dans la réalisation des programmes publics du BTPH, "pour éviter les retards de livraison des projets" et assurer la préservation "de l'outil national de réalisation". M. R.