La solution efficace passe par l'augmentation de la capacité de production de gaz, et ce, à la lumière du prix du pétrole sur le marché international. C'est ce qu'a indiqué Abdelmoumen Ould Kaddour, le P-DG de Sonatrach, hier à Aïn Témouchent, étant donné que l'accord d'Alger signé en décembre 2016 ne concerne pas le plafonnement de la capacité de production de gaz. Il est donc nécessaire de se concentrer sur l'augmentation de la production de gaz du moment que l'Algérie recèle une réserve importante et dispose d'énormes capacités d'exportation dans ce domaine à travers les gazoducs d'interconnexion situés à l'est et à l'ouest du pays. Lors de sa visite à la station Medgaz de Béni Saf, M. Ould Kaddour a souligné que la fixation du plafonnement de la production par l'Opep à travers l'accord d'Alger laisse la porte ouverte à l'augmentation de la capacité de production de gaz, solution préconisée via le gazoduc Medgaz qui relie Béni Saf à Alméria (Espagne) pour une production annuelle supplémentaire de 2 milliards de mètres cubes. Cette production vient en appoint à celle assurée par la station Medgaz de Béni Saf qui équivaut à 8 milliards de mètres cubes/an. Le patron de Sonatrach expliquera que c'est là la stratégie adoptée par la compagnie au niveau d'autres champs comme c'est le cas de Hassi-Messaoud dont la capacité de production supplémentaire quotidienne équivaut à 10 millions de mètres cubes. L'hôte d'Aïn Témouchent a fait état d'une réflexion axée sur le développement de l'industrie pétrochimique considérée comme essentielle pour la valorisation de la production gazière et sur laquelle l'Etat mise beaucoup notamment après la chute du prix du pétrole. M. LARADJ