Celle-ci est entamée dans un contexte marqué par la mise en place d'un comité de suivi. La campagne labours-semailles 2017-2018 se présente sous de bons auspices à Tiaret, à la faveur de mesures d'encadrement technique et d'organisation, est-il rapporté dans un communiqué du service concerné de la wilaya. Les superficies à emblaver sont de l'ordre de 356 000 ha, soit une hausse de 6000 ha par rapport à la campagne précédente, dont 135 000 ha en blé dur, 66 000 en blé tendre, 145 000 en orge et 10 000 en avoine. Quant au programme d'intensification et de multiplication, il est concerné par une superficie de 20 000 ha situés dans les zones à haute potentialité céréalière, à l'instar de Rahouia et Mechra Sfa. Dans ce sillage, la CCLS a mis à la disposition des agriculteurs 47 126,5 q de semences dont les enlèvements ont débuté depuis quelques semaines. Selon le même communiqué, les services de l'agriculture comptent intégrer 12 600 ha en légumes secs entre lentilles et fèves. En matière d'intrants, on enregistre la disponibilité de 13 096 q d'engrais de fond et 16 737 q d'engrais de couverture. S'agissant du parc matériel, il s'illustre par la disponibilité de 5600 tracteurs, 3000 charrues à disques et 3720 cower-croop. Par ailleurs, la présente campagne labours-semailles est entamée dans un contexte marqué par la mise en place d'un comité de suivi, installé à la direction des services agricoles (DSA), le maintien du guichet unique regroupant l'ensemble des services OAIC-BADR-CRMA, facilitant ainsi l'accès au crédit pour l'acquisition des intrants, la mobilisation de la CCLS (Coopérative des céréales et des légumes secs) pour assurer la disponibilité des semences et engrais en fonction des besoins de la campagne et l'accompagnement technique des céréaliculteurs par l'ITGC (Institut technique spécialisé dans les grandes cultures) et les CCLS, ainsi que l'utilisation planifiée des équipements des unités de prestation de cette dernière. Sur un autre volet, autant souligner que parmi les mesures d'encouragement et incitatives dégagées par les pouvoirs publics, on trouve la mobilisation des ressources en eau et de l'équipement d'irrigation, l'introduction de nouvelles techniques ainsi que l'encadrement des céréaliculteurs à travers la formation, la vulgarisation et l'assistance dispensées dans le cadre du programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique. Toutefois, à cette batterie de mesures économiques et d'organisation s'ajoutent des actions de proximité que mènent les institutions concernées, telles que la CCLS, la Chambre d'agriculture et les instituts techniques relevant du ministère de tutelle, au profit des céréaliculteurs. Par ailleurs, rappelons que la dernière campagne moissons-battages a été caractérisée par une collecte, par les unités de l'OAIC, de 2,089 millions de quintaux de céréales, dont 81% de blé dur et 17% de blé tendre. R. SALEM