Au moins quinze personnes ont été tuées dans de nouveaux affrontements armés dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a indiqué hier dans un communiqué le Mouvement pour le salut de l'Azawad (MSA), dirigé par Moussa Ag Acharatoumane, l'ancien porte-parole du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, ex-rébellion et membre de la Coordination des mouvements de l'Azawad). "Une patrouille du Mouvement pour le salut de l'Azawad a été la cible d'une attaque d'hommes armés non identifiés à Tankademi dans la localité de Tamalate, région de Ménaka", lit-on dans le communiqué diffusé par le MSA sur internet. "Après quatre heures de violents affrontements les assaillants ont été défaits", a ajouté le communiqué, faisant état, "côté assaillants d'une quinzaine de morts et un important matériel de guerre récupéré dont des armes collectives" et "côté MSA, deux combattants tués et deux autres blessés". Le MSA qui n'est pas signataire de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, a condamné "sans réserve" ces "attaques répétitives", dont il fait l'objet par "une mafia sans foi ni loi sévissant le long de la frontière nigérienne". Le MSA a appelé les gouvernements du Mali et du Niger, la Minusma (mission de paix de l'ONU) et la communauté internationale à "la sécurisation des populations". Le 25 septembre 2017, au moins 7 personnes ont trouvé le mort dans des combats qui ont toujours lieu à Tamalate, dans la région de Ménaka. R. I./Agences