À chaque rentrée, le spectre du manque de transport scolaire à travers les différents douars et hameaux qui parsèment la wilaya de Mostaganem plane au-dessus des têtes des écoliers ainsi que de leurs parents qui ne savent pas comment s'y prendre pour acheminer leurs enfants jusqu'aux établissements scolaires. L'inquiétude va crescendo lorsque la saison hivernale approche à partir de novembre où certaines voies publiques deviennent difficilement praticables pour les élèves qui, faute de bus scolaire, se voient obligés de marcher des kilomètres pour se rendre à leurs écoles. Cette doléance récurrente a été soumise à maintes reprises à l'ancienne directrice locale de l'éducation qui renvoyait souvent la balle aux collectivités locales accusant les maires de "laxisme" à ce sujet. Cependant, cette année les autorités locales semblent décidées à prendre le taureau par les cornes, et aux dernières nouvelles, une enveloppe de 13 milliards de centimes sera allouée pour régler définitivement ce problème, selon le directeur de l'administration locale (DAL). La somme consacrée sera prélevée du budget de wilaya dédié à la maintenance et à la réparation des bus de transport scolaire afin de répondre aux besoins rencontrés, après une réunion approfondie avec les différents présidents d'assemblées populaires communales. À titre d'exemple, les habitants du douar Maïzia (commune de Hassi Mamèche) ont soulevé ce problème avec des élèves qui parcourent quotidiennement des dizaines de kilomètres pour rejoindre leurs écoles. Un cas parmi tant d'autres dans le département dû au nombre très réduit du parc des bus scolaires. M. Salah