Le secrétariat politique du parti de Louisa Hanoune s'est réuni avant-hier. Toutes les questions d'actualité nationale, le printemps berbère, le point sur la pétition lancée pour faire barrage à la loi sur les hydrocarbures adoptée par l'APN, le projet de loi sur l'eau, la condamnation des journalistes à des peines de prison ferme, le malaise dans le secteur de l'éducation, ont été passées en revue. Pour le Parti des travailleurs “une telle issue positive est incompatible avec la mise en œuvre de la plateforme d'El-Kseur”. Elle exprime, affirme la même source, “le point de vue politique d'un groupe de personnes sur un projet de société et un projet économique qui ne saurait faire l'objet d'un consensus, ni d'une wilaya, ni d'une région, encore moins à l'échelle d'une nation”. C'est à l'Etat, indique le PT, et à lui seul “d'user des instruments juridiques et constitutionnels pour décréter des mesures d'apaisement et de réparation nécessaires au retour à la sérénité et aux conditions normales de vie et de l'exercice de la politique”. C'est d'ailleurs, ce même souci d'apaisement et de démocratie qui amène le Parti des travailleurs à exprimer sa “vive inquiétude suite à la condamnation de cinq journalistes du Matin à des peines de prison ferme à cause d'articles jugés diffamatoires et aux poursuites judiciaires à l'encontre des enseignants”. La formation de Louisa Hanoune, qui considère qu'en démocratie “aucun journaliste ne peut être emprisonné à cause de ses écrits”, estime, également, qu'“il en est de même pour le recours à la grève”. K. D.