La direction du parti de Louisa Hanoune met en exergue de nombreuses questions qui lui font craindre le pire. La direction nationale du Parti des travailleurs, réunie en session ordinaire, a rendu public un communiqué dans lequel elle est revenue en détail sur les questions nationales et internationales qui caractérisent les grands débats du moment. D'entrée de jeu, le PT met en relief «l'engouement» qu'a créé son «serment du 24 février» qui vise à préserver l'économie nationale ainsi que les richesses du pays, menacées par la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Le PT, en revanche, attend toujours un signe de la présidence en vue de remettre une précédente pétition qui a eu l'heur de récolter plus d'un demi-million de signatures. Le PT, qui fait ainsi montre de son inquiétude concernant certaines lois dont beaucoup sont déjà entrées en vigueur, relève «son regret» devant «la tendance majoritaire au Parlement» qui a permis à tous ces textes de passer sans le moindre amendement notable. Il n'en espère pas moins que la tendance s'infléchisse le jour du vote concernant le projet de loi sur les eaux. Le PT, dans son communiqué, enchaîne sur la Kabylie pour saluer «l'activité démocratique» qui y a cours à l'occasion de la célébration du Printemps amazigh. Cela, avant de relever, selon lui, «la sérénité qui caractérise les débats et l'affirmation du multipartisme comme fondement essentiel de la démocratie». Le PT, qui craint toujours que le GMO US n'arrive à ses fins, y compris en Algérie, déclare que «rien ne doit être supérieur à l'intégrité de la nation». Or, selon lui, «une telle issue positive est incompatible avec la plate-forme d'El-Kseur». Pour le PT, en revanche, «il demeure possible, aujourd'hui encore, de clore définitivement une page douloureuse par l'assainissement de la situation tout en réhabilitant pleinement le rôle de l'Etat, en renforçant l'unité de la nation». Le parti de Louisa Hanoune déplore les plaintes déposées contre des militants et des dirigeants syndicaux, mais aussi la condamnation de journalistes du Matin à des peines de prison ferme. Aux yeux de ce parti en effet, «en démocratie, aucun journaliste ne peut être emprisonné pour ses écrits. Il en est de même pour le recours à la grève». Dans son communiqué, le PT ajoute que «du point de vue du droit et des règles les plus élémentaires de la démocratie, ces pratiques doivent être bannies. Par conséquent, et indépendamment du contenu des articles incriminés et des griefs retenus à l'encontre des enseignants, le secrétariat politique appelle les institutions concernées à faire preuve de sérénité afin d'éviter à notre pays des dérives supplémentaires».