Le porte-parole du PT espère voir le texte abrogé le 5 juillet prochain. Dans le cadre da sa pétition initiée en vuede contrer l'application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures adoptée, rappelle-t-on en mars 2005, le Parti des travailleurs a déjà réussi une collecte de 800.000 signatures a indiqué Mme Louisa Hanoune, lors d'un point de presse animé hier au siège de son parti à Alger. Evoquant le dernier discours du président Bouteflika prononcé devant les walis, Mme Hanoune retient que «le président de la République a abordé une question cruciale» qui, selon elle, a un lien direct avec la nouvelle mouture de loi sur les hydrocarbures. «Il estimpossible pour la génération actuelle de développer son économie en dehors des recettes des hydrocarbures, tout commeil ainsisté sur la nécessité de faire bénéficier les générations futures des richesses naturelles», souligne le numéro 1 du PT.Au niveau de l'état-major de sa formation politique, le sens donné à la déclaration du premier magistrat du pays s'inscrit en droite ligne de l'un des objectifs défendus par la formation trotskiste, à savoir l'abrogation de la loi sur les hydrocarbures. A se fier aux déclarations de Mme Hanoune, beaucoup de ministres de la République dont elle s'est gardée de dévoiler l'identité, lui ont exprimé leur opposition quant au texte mis sur pied par Chekib Khelil. «Nombreux sont les députés FLN qui ont signé notre pétition initiée à ce sujet», martèle Mme Hanoune, comme pour dire que son parti n'est pas le seul à «lutter» pour l'abolition de la loide Chekib Khelil. «Une loi qui sera frappée d'annulation tôt ou tard», soutient le porte-parole du PT. D'autre part, Mme Hanoune saisira aussi cette rencontre avec les médias pour interpeller le président de la République en vue «d'ordonner l'arrêt de la politique de privatisation» qui, selon elle mène droit à l'impasse, voire même à créer des foyers d'émeutes à travers toutle pays. Au sujetde la récente augmentation des salaires, le porte-parole du PT fera savoir que celle-ci est «insuffisante». Cependant, Mme Hanoune mettra l'accentsur la nécessité d'engager un débat national sur la question d'augmentation des salaires qui selon elle devrait inclure et les employés du filet social et les contractuels à durée indéterminée. Au sujet de la révision de la Constitution, le PT «n'a pas d'avisà émettre sur cette question», soutient encore Mme Louisa Hanoune.