Trois écrivains et romanciers algériens ont décroché le prix Katara du roman arabe, dans son édition 2017, ainsi que nombre de romanciers arabes au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée jeudi à la "Cité culturelle Katara" à Doha, en présence de plusieurs romanciers, critiques littéraires et académiciens arabes. L'écrivain et journaliste Saïd Khatibi a décroché le prix Katara du roman arabe pour son ouvrage Quarante ans à attendre Isabelle, tandis que le romancier Abdelwahab Aïssaoui a décroché un prix dans la catégorie "romans non publiés", pour son livre Voyage des œuvres oubliées. Quant à Bachir Dhifallah, il a remporté pour sa part un prix dans la catégorie "étude et recherche" pour sa critique Etudes du roman arabe. Né en 1984, Saïd Khatibi, écrivain et journaliste algérien, a obtenu en 2012 le prix du journalisme arabe et compte à son actif plusieurs œuvres. Son roman primé Quarante ans à attendre Isabelle aborde un aspect de la vie d'Isabelle Eberhardt (1877-1904) qui a vécu dans le Sud algérien et mourra jeune, emportée par une crue. Natif de Hassi Bahbah (Djelfa), le deuxième lauréat Abdelwahab Aïssaoui est un jeune écrivain et romancier algérien qui compte parmi ses romans Sierra de muerte (la vallée de la mort) et Cinéma Jacob. Concernant le 3e lauréat, Bachir Dhifallah, il est connu pour son activité littéraire et académique. Poète et écrivain, le lauréat est étudiant en langue et littérature, également titulaire d'un doctorat en critiques modernes et analyse de discours à l'université d'Alger. Son nom figure dans plusieurs encyclopédies telles que l'encyclopédie des Grands poètes arabes 2009. À noter que la 3e édition du prix annuel Katara du roman arabe a connu la participation de 1144 auteurs de différentes catégories. APS