Encore une fois, la violence a réapparu à Aïn Defla où une rencontre de football ayant opposé le leader, le SCD d'Aïn Defla, à son dauphin le CR Zaouia qui, pourtant, s'était déroulée à huis clos, a été émaillée d'incidents. Dès la 33', à l'ouverture du score par l'équipe visiteuse, des jets de pierres ont acculé l'arbitre à arrêter la rencontre pour nettoyer le stade et reprendre la partie. Dès que les locaux ratèrent un penalty, la colère s'était amplifiée et, au sifflet final, des dizaines de supporters ont pu accéder au terrain, en sautant du mur et des habitations. Un bureau d'avocat a été utilisé comme passage ; les supporters ont jeté des pierres sur les acteurs de la rencontre, puis ont voulu les tabasser devant un service d'ordre dépassé. Les joueurs n'ont dû leur salut qu'à la fuite dans les vestiaires où, quand même, certains supporters ont pu accéder. Aux alentours du stade, il a fallu demander du renfort et l'usage de bombes lacrymogènes pour contenir la fureur des pseudo-supporters. Toute l'activité des commerces environnants a été arrêtée. La police a procédé à plusieurs interpellations. Il est à déplorer 6 blessés, dont un supporter tombé du toit de la tribune. Il a fallu plus de deux heures pour que les joueurs puissent quitter le stade sous bonne escorte. Des scènes à Djendel À Djendel, le match ayant opposé le CRB Djendel à l'équipe de Soumaâ a été arrêté à la 75', alors que les visiteurs menaient par 4 à 3, lorsqu'un arbitre adjoint a été touché par un jet de pierres à la tête. Ce dernier s'est écroulé, le visage en sang, ce qui a poussé le referee à mettre fin à la rencontre devant la grogne des supporters, qui a été, en fin de compte, vite maîtrisée par un impressionnant service d'ordre de la Gendarmerie nationale. M. B.