Hier, aux Ouacifs, à l'occasion de la grève générale illimitée décidée par la CADC de Tizi Ouzou pour exiger la libération des détenus du mouvement citoyen, incarcérés dans le sillage du double scrutin local du 10 octobre dernier, que la dynamique citoyenne a largement altéré, le secteur de l'éducation a été épargné. Tous les établissements scolaires de la daïra ont fonctionné normalement et il en sera de même pour l'activité commerciale qui reprendra du service dès ce matin. Et à partir de ce lundi, ce sera le tour de toutes les autres administrations de rouvrir leurs portes, une manière pour le conseil local du mouvement citoyen de mettre à exécution sa nouvelle conception dans la lutte qui s'articule, comme nous l'affirme Idir Aït Maâmar, sur “l'intelligence qui doit plus que jamais prévaloir dans le choix de nos options dorénavant”. Pour notre interlocuteur, “le mouvement citoyen nécessite une halte pour faire le bilan du long parcours déjà fait pour mieux négocier l'avenir. Il s'agit d'explorer les meilleurs voies et moyens à même de faire avancer notre idéal tout en minimisant l'impact négatif qui en découle sur les populations, notamment les débrayages répétés qui doivent être mûrement réfléchis”. A. K.