Le manager général du CSC, Tarek Arama, avait raison lorsqu'il avait déclaré à l'issue du match CSC-OM (1-1) que l'arbitre de la rencontre Amine Sekhraoui avait privé son équipe d'un but des plus valables. En effet, à la 81e minute de jeu, alors que le score était de parité (1-1), sur une action bien développée par le CSC, et suite à un long centre, le portier de l'OM, Chiker, sort et dégage le cuir. L'attaquant du CSC, Amine Abid, bien embusqué, récupère le cuir et, d'un retourné, met le ballon au fond des filets. Contre toute attente, l'arbitre refuse de valider le but au motif qu'il y avait au préalable une charge d'Abid sur le gardien. Les images très nettes de la télévision montrent le contraire et trahissent la décision de l'arbitre ; il n'y avait aucune faute sur le gardien, le but est limpide et ne souffre aucune irrégularité. Sekhraoui, a, en effet, faussé le résultat technique, car s'il avait validé le but, le CSC aurait pris les points de la victoire comme l'a souligné l'entraîneur Abdelkader Amrani. Un dossier consistant, avec vidéo à l'appui, a été déposé hier, dit-on, au niveau de la FAF pour dénoncer l'arbitrage d'Amine Sekhraoui. Avant lui, l'arbitre Arab Abderrezak avait commis de graves erreurs d'appréciation lors des matchs ESS-USB et USMH-MCO qui ont influé directement sur le résultat technique. Amalou Mokhtar, le coordinateur, n'a pas jugé utile de sanctionner cet arbitre, foulant au pied les directives du président de la FAF qui a promis cette année de "sévir" contre les arbitres coupables de graves erreurs d'appréciation. Le nouveau patron de la CFA, Mohamed Ghouti, va-t-il s'impliquer en mettant fin à cette impunité ? R. A.