Au village El Kodra à 100 km de Dubaï, se sont déroulées, vendredi, les festivités de clôture du festival des Déserts, des cultures et civilisations du monde qui se tient depuis le 16 avril aux émirats. Dans sa seconde édition, après celle tenue a Timimoun (Algérie), l'événement qui a eu lieu en présence de Cherif Rahmani, président de la Fondation Déserts du monde et du premier responsable du prix Zayed International Price a été riche en terme d'échange d'expériences pour la lutte contre la désertification et le développement des lieux pour une meilleure qualité de vie pour les peuples des déserts. Ces derniers ont d'ailleurs été fort nombreux à venir exposer des objets traditionnels pour faire connaître leurs pays et en particulier leurs régions respectifs. Ce festival a constitué réellement un espace de rencontre et de découverte pour les différentes délégations pour pallier l'absence du public émirati qui, lui par contre, semble complètement ignorer, voire bouder l'événement. Les participants installés en plein désert, très loin de la ville de Dubaï, ont été bien contents d'avoir eu droit à un spectacle animé par des troupes folkloriques très intéressantes. Le chant et la danse, qui ont été autrefois un mode d'expression, ont été cette fois encore un moyen de communiquer entre les différentes nationalités venues pour certaines de très loin. Les indiens d'Amérique et les Aborigènes de l'Australie ont attiré l'attention de nombreux participants qui les voyaient pour la première fois. Il était intéressant, par ailleurs, de noter l'évolution de certaines troupes arabes à l'exemple des Jordaniens qui comptent parmi les danseurs, et pour la première fois, des filles pour un numéro qui a eu beaucoup de succès auprès des spectateurs. Ces derniers ont eu également, à travers ces chants et danses, à découvrir les tenues vestimentaires et les traditions spécifiques à chaque pays. C'est le cas pour les acrobates chinois qui ont ébloui l'assistance autant que les indous, les pakistanais et les délégations venues de la Mongolie. La participation algérienne était très riche et a tenu à montrer la diversité et la richesse de la culture du pays en présentant des numéros de différentes villes du sud telles que Ghardaïa, Timimoun ou encore les Touaregs de Tamanrasset. L'événement s'est caractérisé, par ailleurs, par des travaux d'atelier avec la participation de responsables de l'environnement et des experts qui ont intervenu pour parler de leur expérience et exposer leur préoccupation en matière de lutte contre la désertification. N. S.