À l'initiative de l'association d'aide aux diabétiques, une journée d'information a été organisée jeudi dernier sur “el hidjama”, le cuping, au CLS (Centre des loisirs scientifique) de Khenchela. Les intervenants ont, devant une assistance nombreuse, expliqué les origines, la définition et les modalités pratiques de “el hidjama”, ou “cuping”, comme l'appelle les Anglo-Saxons. Après une approche religieuse par cheikh Messaoud, dans laquelle il a mentionné pas moins de 300 Hadiths incitant et encourageant cette pratique ancestrale, le docteur Zohir Ziani, qui a fait un stage de recherche pratique en Syrie, sous l'encadrement du professeur Dirani au CHU El- Kindi à Damas, a axé son intervention sur l'aspect technico-médical de cette méthode. Il éclaira l'assistance sur les périodes propices pour la pratique de la technique, soit les mois d'avril et de mai. Le meilleur endroit du corps, apte à recevoir le geste, est le dos, juste au-dessous des omoplates pour ne pas abîmer les veines. La quantité retenue du sang ne saurait dépassée les 2 ml. Le patient, lui, doit être à jeun. Selon docteur Ziani, toujours, “el hidjama” se fait une fois par an et ses bienfaits sont prouvés sur plusieurs cas de malades, tels que les hypertendus, les asthmatiques, les gens souffrant d'encéphale et de stérilité. W. B.
