Le président de la Fédération algérienne de handball (Fahb), Habib Labane a révélé hier que "le choix des sélectionneurs nationaux s'est porté sur Sofiane Hiouani et Zineddine Mohamed Sghir". "En effet, après que le projet de faire venir le coach croate, Sead Hasanefendic soitt tombé à l'eau, nous avons jeté notre dévolu sur Sofiane Hiouani, l'actuel coach de l'équipe de Bordj Bou-Arréridj qui connaît bien le handball algérien et Zineddine Mohamed Sghir qui a accumulé plusieurs années d'expériences à l'étranger", a affirmé Labane hier lors d'une conférence de presse organisée au siège de la Fédération à Draria. Pour ce qui est des objectifs assignés au nouveau staff du Sept national, le premier responsable de la Fahb a indiqué que "l'objectif est connu, à savoir la qualification au Mondial 2019 en Allemagne, c'est-à-dire se classer parmi les trois premiers au classement final. Certes la mission ne sera pas facile, car l'équipe nationale était à l'arrêt depuis presque deux ans, mais je pense que les joueurs qui constituent le noyau de l'EN étaient tout le temps en compétition soit au niveau local ou international, de ce fait j'ai confiance en ce nouveau staff technique pour réaliser cet objectif même si la mission sera extrêmement difficile. Nous avons maintenant deux mois devant nous pour préparer la CAN-2018 qui aura lieu au Gabon. À nous de faire le maximum pour être prêts le jour J", fait savoir Labane. Et d'ajouter : "Hiouani et Mohamed Sghir auront un contrat d'objectif. Ils vont diriger l'équipe durant la CAN avec l'objectif de qualifier l'EN pour le Mondial, et aussi durant les Jeux méditerranéens de Tarragone l'été prochain." "Des Algériens ont découragé Hasanefendic de venir en Algérie !" Concernant le cas du coach serbe Sead Hasanefendic qui a finalement fait faux-bond à l'équipe nationale, Labane explique que "j'ai tout finalisé avec Hasanefendic, nous avons même discuté des modalités du contrat, Hasanefendic allait signer un contrat de deux années, il était même présent lors du tournoi international de Tunisie, mais après j'ai senti qu'il était réticent, je ne pouvais pas donc ramener un entraîneur qui n'était pas sûr de poursuivre sa mission avec nous. À mon avis, certaines parties malintentionnées de chez nous l'ont dissuadé de venir. Dommage qu'on en soit arrivé là puisque ces gens-là pensent à leurs intérêts personnels au détriment l'intérêt de l'équipe nationale...", martèle le président de la Fahb. Sofiane Mehenni