M. Mohamed Meziane, président-directeur général de Sonatrach, accompagné d'une importante délégation a participé au 3e forum des compagnies pétrolières nationales qui s'est tenu les 24 et 25 avril 2005 à Rio de Janeiro, au Brésil. Le programme de ce forum, dont les débats ont été axés sur l'avenir de l'industrie pétrolière internationale, les tendances lourdes et les grands enjeux pour les compagnies nationales, comportait trois sessions, à savoir le développement durable pour la première session, le gaz naturel pour la deuxième session et le business coopération entre les compagnies nationales pour la troisième session. Les 22 compagnies nationales qui ont participé à ce forum, dont la première édition s'est tenue à Alger en avril 2002, sont Statoil, Sonatrach, Sonangol, Sinopec, Saudi Aramco, Qatar Petroleum, Petrotin, Petrosa, Petronas, Petrobras, PDVSA, ADNOC, ANCAP, CNPC, CUPET, Ecopetrol, Enarsa, Inoc, KPC, NIOC, NNPC et Ongc. Dans son allocution portant sur l'avenir de l'industrie du gaz, le président-directeur général de Sonatrach a insisté sur la dynamique de l'industrie gazière et le rôle de plus en plus important de cette source d'énergie dans les grands équilibres énergétiques mondiaux. Il a noté l'importance de la technologie qui restera au cœur des enjeux et a appelé les compagnies nationales à multiplier les partenariats entre elles dans ce domaine. M. Mohamed Meziane prédit, par ailleurs, un essor particulier à l'industrie du GNL à l'avenir, ce qui ouvre de réelles perspectives pour Sonatrach, sachant l'important potentiel gazier national et son expertise dans ce domaine. Considérant les évolutions structurelles de l'industrie gazière et la tendance à la mutation des compagnies pétrolières en compagnies énergétiques, le président-directeur général de Sonatrach a souligné l'importance pour les compagnies nationales de s'adapter aux changements et de trouver des ouvertures stratégiques dans l'aval gazier international et la génération électrique. Les pays producteurs devront, selon M. Meziane, “faire face à un double défi ; développer les performances de leurs compagnies nationales et les porter aux niveaux de leurs concurrents internationaux, augmenter leur potentiel et améliorer la compétitivité de leur domaine minier par des réglementations attractives. Le but sera de faire partager aux compagnies internationales la charge et le risque de la mise en place des capacités nécessaires pour satisfaire la demande du futur”.