Le wali d'Oran a donné des instructions strictes pour la collecte de contributions financières aux investisseurs, afin de concrétiser les opérations d'aménagement. Cinq cents millions de dinars seront débloqués, dans un premier temps, pour lancer les travaux de viabilisation dans sept zones industrielles de la wilaya d'Oran à Boutlélis, Sidi Chahmi, Benfréha, Oued Tlélat, Hassi Ben Okba, Boufatis et Bethioua. Cette opération vise à régler les problèmes rencontrés dans les zones industrielles et d'activités et qui, selon le wali d'Oran, passe indubitablement par la prise en charge des missions basiques comme la réparation de la voirie, de l'éclairage public et le renforcement de la sécurité. Pourtant, on est loin des estimations premières pour la réhabilitation de ces zones industrielles et d'activités d'Oran puisque pour la zone industrielle d'Es-Sénia, on a tablé sur 40 millions de dinars pour l'aménagement des routes, 50 millions de dinars pour la réalisation d'une station d'épuration, et 30,5 millions de dinars pour la réalisation d'un mur de soutènement. Le même constat est établi pour celle de Hassi Ameur pour laquelle l'aménagement a été estimé à plus de 700 millions de dinars. Le premier responsable de l'exécutif a insisté tout d'abord sur un diagnostic de la situation de ces zones et l'élaboration d'une feuille de route pour résoudre les problèmes soulevés, notamment la détérioration des réseaux d'assainissement et d'évacuation des eaux pluviales, de l'éclairage public et du réseau routier. À titre illustratif, dans la zone industrielle de Hassi Ameur, et sur les 122 000 mètres linéaires du réseau de l'éclairage public, seuls 31 900 mètres linéaires sont fonctionnels en sus du manque criant de postes transformateurs et de candélabres. Pour celle d'Es-Sénia, sur les 10 494 mètres linéaires, 7 465 sont hors d'usage. Ces deux pôles industriels par excellence concentrent, à eux seuls, toute la problématique de ces zones qui vivent dans des conditions déplorables souvent dénoncés par les opérateurs. Ainsi, les 181 opérateurs économiques recensés dans ces régions opèrent dans des conditions pour le moins difficiles en raison de l'absence totale d'aménagement de réseaux d'assainissement, défaillants pour la plupart, plongeant ces zones dans une sorte de marécage boueux. Des problèmes, il y en a, et l'initiative de collecter des contributions financières chez ces mêmes opérateurs pour entamer ces travaux d'aménagement a été refusée par la plupart d'entre eux. Pour concrétiser tous ces travaux d'aménagement, il a été décidé auparavant de procéder à une collecte de contributions financières des opérateurs, une opération rejetée par la plupart d'entre eux. Chose qui devra évoluer puisque le wali d'Oran a donné des instructions strictes pour la collecte de contributions financières aux investisseurs afin de concrétiser les opérations d'aménagement, qui seront supervisées par la direction de l'industrie en coordination avec la direction des zones industrielles et le bureau d'études en charge de superviser l'étude de l'aménagement des deux régions. S. O.