Les entreprises qui recrutent du personnel avec des contrats de travail aidé (CTA) et qui s'en séparent après trois années d'exercice seront black-listées. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, l'a affirmé, jeudi, au cours d'une visite de travail dans la wilaya de Aïn Témouchent. Il a donné des instructions aux inspecteurs du travail pour prendre des mesures coercitives contre les entreprises réfractaires. "Renvoyer un jeune recruté dans le cadre du contrat de travail aidé (CTA) après les trois années est considéré comme un licenciement abusif", a-t-il poursuivi. Il a expliqué que durant la période des trois années, l'Etat accorde des avantages à l'employeur dont une participation au salaire et à la couverture sociale. Au-delà, l'employeur devra assurer une continuité de l'activité de l'employé. "À ce titre, il faut exiger un contrat interne entre l'employeur et le bénéficiaire du CTA, lequel sera adressé par la direction du travail et l'Anem de la wilaya à l'inspection du travail, et ce, au même titre que la liste des employeurs qui recrutent les jeunes dans le cadre du CTA. Je sais qu'ils utilisent des subterfuges pour recruter d'autres nouveaux jeunes dans le cadre du même dispositif", a asséné le ministre.