Les souscripteurs au programme de logements AADL 2013 ne décolèrent pas et dénoncent le retard observé dans la réalisation de leurs logements ainsi que leur achèvement avant la fin de l'année 2018. À cet effet, des représentants d'acquéreurs à ce programme issus de 17 wilayas, réunis en coordination, ont organisé une rencontre de travail à Tizi Ouzou. À travers cette rencontre tenue le 1er décembre dernier, ces souscripteurs ont rendu publique une déclaration à travers laquelle ils avaient dénoncé le retard observé dans la réalisation des logements alors qu'ils ont déjà déboursé de l'argent, demandé le lancement des travaux de voirie et de réseaux divers et l'octroi de l'aide FNPOS à tous les acquéreurs. Tout en relevant, affirment-ils, les déclarations contradictoires des différents responsables concernés par le programme, ils ce sont demandés pourquoi le nombre de souscripteurs dépasse-t-il largement celui des logements prévus ? À la même occasion, une lettre d'audience a été adressée au ministre de l'Habitat et signée par les représentants des 17 wilayas. Il est à souligner que cette réunion est intervenue après la marche organisée le 14 novembre dernier à Tizi Ouzou et où les manifestants avaient exprimé leur ras-le-bol en criant : "Où sont nos logements ?", "Où est notre argent ?", "Où est le projet AADL 2", "Non au scénario de l'AADL 1". Durant cette manifestation, la présidente de l'association des souscripteurs AADL 2013, Mme Saliha Djouahir, a souligné : "À Tizi Ouzou, les 2 700 logements déjà lancés sont à 10% d'avancement seulement, alors que le deuxième quota de 8 000 logements n'est pas encore lancé faute de financement. Nous nous demandons d'ailleurs qui va habiter ces logements, nous ou nos petits-enfants ? Quatre années d'attente, c'est déjà beaucoup et on ne veut pas revivre le même scenario de l'AADL1." K. Tighilt