La plupart du temps les usagers sous-estiment le risque d'intoxication au monoxyde de carbone (CO) qui est bien réel, car si une intoxication peut se traduire par de simples maux de tête ou des nausées, elle peut également s'avérer mortelle. L'inconscience et la méconnaissance des usagers ont été derrière le décès de milliers de personnes. Les causes sont connues, car les principales circonstances d'intoxication au monoxyde de carbone (CO) sont liées à des appareils de chauffage mal utilisés, mal entretenus ou mal installés. Pour prévenir contre ce danger, la Société de distribution de l'électricité et du gaz Centre (SDC) de Blida a organisé, en début de semaine, une campagne de sensibilisation des citoyens à l'économie de l'électricité et aux dangers du gaz de ville. Les différentes campagnes qui ont été menées ces dernières années, le nombre de décès par inhalation de gaz toxique provenant des appareils de chauffage durant cette année, a atteint les 13 cas contre 3 durant l'année écoulée. M. Dridi, directeur régional de la SDC, explique que c'est lorsque le gaz est brûlé qu'il devient dangereux, car il dégage le CO qui est un gaz incolore et inodore. Pour le responsable, la majorité des communes de la wilaya est connectée au réseau de gaz de ville, excepté deux communes, à savoir Sohane et Chréa. Selon lui, la première verra l'arrivée du gaz pour le prochain hiver (2018/2019) alors que Chréa a vu une étude de faisabilité déjà engagée et les travaux de réalisation pourraient débuter aussitôt après. Evoquant la lutte contre le gaspillage de l'énergie, Noureddine Silmi, directeur de la SDC Blida, rappelle qu'un poste de télévision mis en veille consomme 10% de l'électricité lorsqu'il est allumé et conseille donc les clients de SDC d'éteindre carrément leurs TV quand il n'en ont pas besoin. C'est aussi le cas des lampes économiques qui consomment jusqu'à -40% que les lampes normales et même si elles coûtent plus cher, les lampes économiques ont une durée de vie beaucoup plus importante, ce qui constitue la contrepartie de sa cherté. Des conseils pour éviter de laisser des lampes ou des appareils branchés lorsqu'ils ne sont pas utilisés ont aussi été donnés par les techniciens de la SDC aux visiteurs, et des prospectus ont été distribués, expliquant et rappelant les gestes qui devraient devenir automatiques pour réduire la consommation de l'énergie électrique et, partant, le montant de la facture. Concernant l'utilisation des puces pour le relevé des compteurs électriques, le même responsable annonce que le taux de réalisation dépasse les 90% et, lorsqu'il sera généralisé, la SDC pourra mettre fin aux erreurs de lecture normale et éviter ainsi les réclamations des clients. K. FAWZI
