L'attaquant de la JSK, Ekedi, passera, aujourd'hui, en conseil de discipline. En conflit avec les dirigeants du club kabyle, l'attaquant camerounais a été écarté de l'équipe et interdit d'entraînement avec le groupe. "Il n'y a pas que l'affaire Ekedi à gérer. Le joueur passera, demain (Ndlr : aujourd'hui), en conseil de discipline pour non-respect des conditions du règlement intérieur du club lors de sa signature du contrat et c'est à partir de là qu'on décidera de son cas", nous a confié hier le coach et responsable technique de la JSK, Azzedine Aït Djoudi. Ce dernier qui s'est trouvé obligé de composer sans son attaquant étranger lors de la dernière sortie à Bologhine face à l'USMA, compte reverser Ekedi dans l'équipe réserve. Pour rappel, la direction de la JSK a demandé à son attaquant de revoir à la baisse son salaire, jugeant que son rendement affiché a présent ne mérite pas 9 000 euros par mois, ce que le joueur Ekedi a catégoriquement refusé. Une résiliation unilatérale du contrat de la part de la JSK lui coûterait une indemnité qui dépasse les 180 000 euros. C'est dire que les deux parties sont obligées de trouver un compromis qui arrangerait tout le monde. De son côté, Ekedi se défend : "Je ne comprends pas pourquoi tout cet acharnement contre moi alors que je ne demande qu'à jouer. Ce n'est pas ma faute si je ne reçois pas de ballons pour marquer des buts", nous confie le joueur qui précise : "Non, je refuse qu'on revoit mon salaire à la baisse, et je ne céderai aucun centime. Si on souhaite me libérer, qu'on me paye jusqu'au dernier centime." Outre Ekedi, la direction de la JSK ne tardera pas à annoncer le départ de son défenseur central Fayçal Abdat. Ce dernier a, officiellement, réclamé ses papiers pour tenter de rejoindre une nouvelle équipe lors de ce mercato. Contrairement à Ekedi, le cas Abdat n'est entaché d'aucun conflit financier avec la direction de la JSK, pour la simple raison que le joueur est déjà payé jusqu'au mois de décembre. Ahmed Ifticen