Des forces importantes de l'armée se sont déployées, depuis avant-hier, dans les massifs forestiers de Aït Abdelmoumène qui relève de la commune de Béni Ksila pour une opération de ratissage qui s'annonce imminente dans la région. Les maquis de cette région ainsi que ceux de Bounaâmane (Tizi Ouzou) limitrophes ont été, depuis avant-hier, encerclés par les forces de l'armée. Aux points stratégiques de ces deux maquis, des cantonnements militaires ont été installés. Avant le positionnement des militaires, les forces aériennes de l'armée ont bombardé ces maquis soupçonnés abriter les groupes terroristes du GSPC. Des bulldozers de l'ANP ont procédé au débroussaillement des maquis. Selon des sources dignes de foi, les forces de l'armée estiment le nombre d'éléments du GSPC qui écument ce massif forestier très boisé à 150. Ils sont auteurs de plusieurs forfaits dont ceux qui ont coûté la vie, dans une embuscade terroriste, à 12 militaires à Tighremt et 7 gendarmes à Oued Ddas. Suite à quoi une opération de ratissage de grande envergure a été déclenchée par les forces de l'armée et a permis l'élimination de 14 terroristes dont l'“émir” national du GSPC, Nabil Sahraoui. Cette fois-ci, les forces de l'armée comptent frapper fort aussi eu égard au nombre de militaires déployés dans la région. Des parachutistes et même des commandos ont été appelés à la rescousse. C'est pour la première fois que l'armée a fait appel à ce groupe d'élite dans la région. Selon des sources proches de Patriotes, le bouclage du périmètre des maquis de Aït Abdelmoumène et ceux de Bou Naâmane est maintenu jusqu'à la fin de l'opération. La stratégie de l'armée, ajoute notre source, consiste à serrer l'étau sur les terroristes jusqu'à épuisement de leur ravitaillement. Toutes les pistes menant vers ces maquis limitrophes ont été bouclées par des soldats de l'armée. L. O.