Les militaires continuent à traquer les groupes terroristes du GSPC qui écument ces grands massifs forestiers et sont auteurs de plusieurs forfaits dans la région de Béjaïa, dont le dernier est celui qui a coûté la vie à un caporal dans un faux barrage, la veille de l'Aïd El-Adha, dressé sur la RN12 au niveau de Miloul dans la commune de Taourirt-Ighil. Le périmètre forestier a été quadrillé par les militaires installés sur des points stratégiques. Les forces terrestres de l'armée, appuyées par les paras et les commandos dépêchés pour le besoin de l'opération dans la région, se sont positionnées à titre d'exemple à Timri-Moussa entre Zekri et Aït Chafaâ (Tizi Ouzou) et Adekar et Béni-ksila (Béjaïa) pour contrôler les maquis de Aït Abdelmoumène dans la commune de Béni-K'sila et ceux de Bounaâmane dans la wilaya de Béjaïa. Apparemment, l'armée a procédé à leur déminage par ses bulldozers. C'est dans les maquis du village Sidi Saïd dans la commune de Taourirt-Ighil et longeant l'oued Flidoum, pas loin de oued ddas, qu'un premier accrochage entre un groupe terroriste du GSPC et des militaires s'est produit dans la nuit de jeudi à vendredi blessant un capitaine de l'armée. Le groupe terroriste, qui sévit dans tout le périmètre des bas-fonds des maquis de l'Akfadou, est évalué par l'armée à 150 éléments qui se sont scindés en petits groupes dès l'enclenchement de l'opération de ratissage de l'armée. L. Oubira