Le rideau de la première édition des Journées régionales de la trompette, qui s'est déroulée du 7 au 9 décembre à la Maison de la culture d'Aïn Témouchent, vient de tomber. La cérémonie de clôture de cet événement culturel et artistique, qui a coïncidé avec la célébration du 57e anniversaire des manifestations du 9 Décembre 1960 qui ont éclaté à l'occasion de la visite du général De Gaulle, a été rehaussée de la présence de Mohamed Abadou, secrétaire général de l'ONM, et de Mme Labiba Ouinez, wali d'Aïn Témouchent. Pour cette première édition qui a vu la participation de 20 trompettistes issus de 7 wilayas de la région ouest du pays, les organisateurs l'ont qualifiée de réussite et voient déjà grand. Et pour cause, le comité d'organisation vient de lancer un appel au ministère de la Culture pour rehausser ces journées régionales au rang de festival national lors de la seconde édition. Il appuie ses arguments par le nombre de jeunes sans cesse grandissant qui jouent cet instrument à travers tout le territoire national. Les membres du jury, quant à eux, dont le père de la trompette, Messaoud Bellemou, l'enfant d'Aïn Témouchent qui a réussi à introduire cet instrument dans le raï moderne, le chanteur compositeur et trompettiste Gana El-Maghnaoui, ou encore Kihal Fathi, professeur à l'Institut régional de la musique, ont été unanimes à revendiquer le statut de festival national au lieu de simples Journées régionales, arguant la nécessité de promouvoir la trompette, assurer la relève et encourager les jeunes artistes volontaires qui jouent cet instrument à vent à travers le territoire national. Enfin, rappelons que le jury, composé des membres cités plus haut, a attribué le 1er prix d'une valeur symbolique de 50 000 DA aux jeunes Ahmed Boulenouar et Miloud Lemou d'Aïn Témouchent, le 2e prix d'une valeur de 30 000 DA aux jeunes concurrents Mustapha Chenoue de Relizane et Ishak Benmokhtar de Béni-Saf dans la wilaya d'Aïn Témouchent alors que le 3e prix (20 000 DA) est revenu aux jeunes Mohamed Faouzi Bekai (Tlemcen) et Bahi Benabri (Aïn Témouchent). M. LARADJ