À travers cet engagement, le groupe PSA (Peugeot-Citroën) vient apporter des réponses urgentes à son projet débloqué à quelques jours seulement de la visite du président français, Emmanuel Macron, en Algérie. C'est officiel, le groupe PSA s'est engagé pour la création de la filière d'excellence en Algérie en cosignant, lors de la tenue du Comité interministériel de haut niveau (CIHN) à Paris, d'une déclaration d'intention avec le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et le ministère de l'Education nationale. Selon PSA, "cette déclaration d'intention a pour objet de développer une filière d'excellence dans les métiers de l'automobile pour accompagner le développement d'un pôle industriel dans ce secteur en Algérie". En ce sens, indique le groupe PSA, cet accord a pour objectif d'accompagner le développement de la formation professionnelle en Algérie, avec le support des parties prenantes et du groupe PSA. "Ces filières de formation, qui seront aux meilleures normes internationales, permettront, à terme, une insertion optimale de ressources humaines qualifiées qui accompagneront l'implantation de l'usine du groupe PSA dans la région d'Oran", a encore développé la même source, affirmant que "la volonté du groupe PSA, à travers sa nouvelle filiale Peugeot Citroën Production Algérie (PCPA), contribuera à la création d'un établissement de formation dédié aux métiers de l'automobile pour développer des compétences spécifiques à l'industrie automobile, en accompagnement de son activité de production de véhicules en Algérie, ainsi que le développement de nouvelles filières de formation dans les métiers de la maintenance et de l'après-vente automobile. À travers cet engagement, le groupe PSA (Peugeot-Citroën) vient apporter des réponses urgentes à son projet débloqué à quelques jours seulement de la visite du président français, Emmanuel Macron, en Algérie. C'était en novembre dernier quand le projet d'installation d'une usine du groupe PSA (Peugeot-Citroën) en Algérie a été paraphé lors des travaux de la quatrième session du Comité économique mixte algéro-français (Comefa) qui s'est déroulée à Alger. Et si le groupe a déjà embarqué de grands équipementiers dans ses bagages, il n'en demeure pas moins que les attentes sont multiples, d'autant que la signature de ce projet intervient après de longues et rudes négociations entre Alger et Paris. Il aura fallu attendre une décantation et une volonté politique des deux parties pour que ce projet soit, enfin, libéré, signé et mis sur les rails. F. B.