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Mounir Trouni, un virtuose de la peinture en quête de moyens
Rencontré en marge du Salon national de l'artisanat saharien à Tamanrasset
Publié dans Liberté le 28 - 12 - 2017

Beaucoup de personnes s'imaginent que pour être artiste peintre, il faut impérativement passer par l'école des beaux-arts. Une idée à laquelle adhèrent forcément les néophytes de l'art pictural ou ceux de la peinture nécessitant essentiellement la vivacité et la précision des couleurs, mais surtout le reflet de savoir donner sens à toute forme de créativité. Mounir Trouni, un virtuose de la peinture rencontré au Salon national de l'artisanat saharien (Snas) organisé à Tamanrasset, déroge à cette règle et parvient à casser le vieux mythe du talent et du don. Né à M'sila, cet homme de 48 ans n'a jamais mis les pieds à l'Ecole des beaux-arts, mais grâce à sa volonté brise-roche, il a réussi à développer un lot de compétences qui lui ont offert davantage de chances pour percer dans le monde de l'art. "Je suis quelqu'un qui aime voyager et visiter les musées. J'assiste à toutes les expositions d'art plastique organisées en Algérie", nous confie l'artiste qui s'est entièrement consacré à la pratique et la promotion de son travail sans vanité aucune. Enseignant de son état, Mounir ne peut pas se départir de son sourire ni de son regard d'artiste qui lui valent une notoriété bien mérité eu égard aux toiles qui trônent sur les murs de la galerie de la Maison de l'artisanat où il expose depuis lundi. À notre première question, il a accepté de nous livrer quelques clés de sa réussite.
Arrivé à Tamanrasset depuis 2015 où il a élu domicile, Mounir savait de prime abord qu'il a fait le bon choix en découvrant le climat favorable à sa muse artistique. "Il faut dire que la nature sauvage et les paysages féeriques de l'Ahaggar attendrissent même les cœurs les plus endurcis. Tamanrasset est un véritable tableau d'inspiration qui permet à tout artiste de prospérer s'il arrive à interpréter les voix de l'immensité désertique et le silence des monts sculptés par la main divine." De ses 135 tableaux d'art réalisés depuis 2009, il garde le souvenir de cette femme Naïli photographiée en noir et blanc en compagnie de son époux. La photo date de 1904, mais il a réussi à la reproduire sur une gigantesque toile avec des couleurs et une justesse qui n'ont rien à envier aux célèbres peintres plasticiens.
Père de six enfants, l'artiste s'est imposé par un style particulier pour rendre hommage à la femme et mettre en relief la bonté de son âme avec ce message d'amour à la féminité qui nous ramène à notre humanité.
Après plusieurs participations internationales, notamment à Tunis et en Egypte, il marque sa présence à Tamanrasset pour réitérer, depuis cette wilaya du Grand-Sud, sa volonté de créer une galerie d'artistes peintres qui pourrait leur servir d'espace de rencontre et d'échange d'expériences. Mounir a également émis le désir de participer aux travaux d'embellissement de la capitale de Tin Hinan pour transcrire sa signature sur toutes les œuvres qui témoigneront de son amour pour cette région qu'il chérit jusqu'à la moelle. "Tamanrasset est une toile vierge, un tableau à reconstruire en se basant sur les repères historiques de la région et ses spécificités culturelles. Les autorités de la wilaya doivent valoriser l'artiste et l'impliquer davantage dans leurs desseins afin d'en finir avec le bricolage." Notre interlocuteur a invité tous les artistes peintres à se constituer en association pour sortir de l'anonymat des salons occasionnels et travailler dans un cadre beaucoup mieux organisé avec pour objectif d'éditer un corpus qui leur servira d'image de marque et de label commercial.
RABAH KARECHE


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