En attendant son inauguration officielle, le nouveau centre de lutte contre le cancer de Sidi Bel-Abbès (CLCC), qui a entamé ses activités en septembre 2017, a enregistré 269 consultations et le traitement de 130 malades en radiothérapie, dont 10 cas jugés urgents et 73 autres qui demeurent sous traitement ainsi que 166 simulations pour traitement/scanners de traçage. Pour ce qui est des maladies tumorales, le service d'oncologie a recensé depuis le début de l'année en cours la prise en charge et le traitement de 606 malades ainsi que l'accueil de 21 nouveaux patients, a déclaré hier Ahmed Ghiar, directeur du CLCC, lors d'une conférence de presse. Selon le directeur de wilaya de la santé et de la population, Driss Khodja, la réalisation de cette nouvelle infrastructure normée de lutte contre le cancer a nécessité un investissement public qui avoisine 8,35 milliards de DA, auquel s'est ajoutée récemment une enveloppe supplémentaire de 150 milliards de centimes dans le cadre du programme 2018. "Pour son fonctionnement, le CLCC est doté de son propre budget de 215 966 000 DA qui a été adopté et en cours d'exécution." De standard international, il est constitué pour une capacité de120 lits extensible à 220 lits et prendra en charge dans une première phase les soins et le traitement de la chimiothérapie (oncologie) des malades atteints du cancer de la wilaya de Sidi Bel-Abbès et ceux de quatre wilayas environnantes, dont les hôpitaux sont dépourvus d'accélérateur. Réalisé par une entreprise privée locale, cette gigantesque infrastructure qui dispose de technologies modernes est dotée de services de médecine nucléaire, laboratoires, radiothérapie, oncologie, curiethérapie, imagerie médicale, pharmacie et unité de réanimation. Elle est également dotée d'équipements neufs et modernes, notamment trois accélérateurs de radiothérapie et un scanner de traçage de dernière génération. S'agissant du staff médical, le centre anticancer de Sidi Bel-Abbès compte un effectif de 261 cadres, dont 7 spécialisés en oncologie, 15 médecins généralistes, 7 physiciens médicaux, 3 pharmaciens, 3 psychologues cliniciens, 138 paramédicaux et 37 personnels administratifs et de service. A. BOUSMAHA