Contre toute attente, Nissan Algérie, retenu, au départ, a été exclu, et ce, aux côtés de Hyundai Motors Algérie (HMA) qui cultivait l'espoir de réintégrer le secteur après avoir fait les frais de la politique d'exclusion de l'ex-ministre de l'Industrie. Tenue au secret tant par le Conseil national d'investissement (CNI) que par le Premier ministère et le ministère de l'Industrie et des Mines, la liste des 40 opérateurs retenus pour l'investissement dans le montage automobile et l'industrie mécanique a finalement "fuité". Pas dans sa totalité, certes, mais, selon un document en notre possession, la liste dite "5+5 Auto" a été élargie à un autre concessionnaire, en l'occurrence GMI qui récupère KIA, quant au reste des bénéficiaires, il est réparti sur les engins de travaux publics et appareils de levage, le machinisme agricole, les cycles et les motocycles. Du coup, sur le segment du véhicule de tourisme, le Premier ministère a retenu six opérateurs, à savoir Sovac Production, Renault Algérie Production, Tahkout Manufacturing Company (TMC) pour la marque Hyundai, Peugeot Algérie et GMI pour KIA. Contre toute attente, Nissan Algérie, retenu au départ, a été exclu, et ce, aux côtés de Hyundai Motors Algérie (HMA) qui cultivait l'espoir de réintégrer le secteur après avoir fait les frais de la politique d'exclusion de l'ex-ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb. Pour le véhicule lourd, le Premier ministère a validé les mêmes projets, à savoir Iveco, Savem du groupe Haddad, la société des Frères Salhi pour MAN, Isram, Renault Trucks, GM-Trade des associés Mazouz et Namroud pour 3 marques chinoises (Schacman, Higer et Chery) et le groupe Elsecom qui voulait s'investir dans les marques Ford et Isuzu. Côtés engins de travaux publics et appareils de levage, le Premier ministère a validé 5 projets pour Tiziri Motors (Hyundai-Corée), Biamo (Maximal-Chine), Mando Trucks (World Mando-Chine), Negoce Auto (Heli-Chine) et Sacope (Shantui-Chine). Au segment du machinisme agricole, le CNI a validé trois projets pour Famag (Sonalika-Inde), Motors Algérie (Belarus) et Tirsam (Inde). Enfin, le Premier ministère a validé cinq autres projets dans les cycles et les motocycles pour AS-Motors (AS-Motors Riya-Chine), Ham Motors (Ham Motors-Chine) Big-Town Africa (Towareg-Chine), Goggliola Motors (Goggliola-Italie) et, enfin, Easy Motors (Riya-Chine). Là aussi, des doyens du motocycle et du cycle ont été exclus à la faveur des Chinois qui ont raflé la mise. Pourtant, le décret exécutif n°17-344 du 28 novembre 2017 fixant les conditions et les modalités d'exercice de l'activité de production et de montage de véhicules permettait à ces investisseurs de s'engager, d'autant qu'ils avaient toujours exprimé, publiquement, leur volonté d'accompagner la stratégie du gouvernement à développer l'industrie automobile et mécanique. F. B.