Le chantier de l'aménagement de la placette de Thénia s'éternise et continue de causer des désagréments à la population. Mais ce n'est pas tant la durée qui dérange mais le bricolage des lieux auquel fait face le projet qui soulève l'ire des citoyens et des nouveaux élus de la commune. Edifié sur trois espaces, l'aménagement ne semble obéir à aucun plan, peu de piétonnières et des passages très étroits impraticables pour les personnes à mobilité réduite. Le plus édifiant, c'est le fait que des balançoires et des toboggans ont été aménagés entre deux ruelles très fréquentées. Le jet d'eau situer dans le troisième espace a été obstrué, hélas, par une niche abritant l'armoire électrique et qui devant le tollé soulevé a été détruite trois jours plus tard. Des niches pour recevoir des robinets d'arrosage ont été érigées au milieu des allées avant d'être rasées à leur tour. Autre impair un espace pour recevoir la stèle des martyres a été aménagé, mais depuis hier un autre espace subit les coups de marteaux piqueurs pour recevoir la plaque commémorative en marbre, laissant l'espace initial nu. Acculés par les citoyens sur cette mascarade à laquelle il adhère, le P/APC, M. Ali Bentala, jure qu'il ne signera aucun document car il ne comprend pas comment un espace s'étendant sur plus de 7000 m2 ne reçoit que dix bancs, et une douzaine d'arbres, plantés par l'entreprise. Rappelons que l'aménagement du centre-ville fait suite aux travaux entrepris pour le projet de modernisation de la ligne ferroviaire Thénia-Tizi Ouzou et son électrification, par l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) dont les travaux de modernisation et d'électrification de cette ligne, d'une importance majeure, pour la région avaient démarré en 2012 et requis une enveloppe financière estimée à plus de 56 milliards de dinars dont pas loin des 200 millions d'euros. Wahab M.