« La grève » un sujet d'actualité dont tout le monde parle ces deux derniers mois. La grève des médecins, des étudiants de l'ENS, des professeurs, des commerçants...Etc. On ne parle que de ça à la presse, à la télévision et même sur réseaux sociaux. Tout bien réfléchit, on se rend compte que personne n'ose parler de ceux qui ne font pas ou presque jamais de grève. Prenons l'exemple de l'EPAU, dés la première année, les étudiants sont terrifiés par l'idée de « promotion décalée ». Cette promotion a eu le courage de se révolter en refusant la réglementation imposée. Suite à deux mois d'arrêt d'études, les étudiants ont été sanctionnés par l'administration d'un semestre blanc. Et ainsi, ils devinrent un exemple pour les autres promotions qui oseraient faire grève. Par exemple, les promotions des classes préparatoires, même en se retrouvant face a quelques problèmes, aucun étudiant n'a le courage d'en parler ou d'imposer une grève quelconque afin de résoudre ses ennuis. Le silence y règne, et ce, sous prétexte que ces classes préparatoires intégrées ne font pas partie de cette école tant qu'ils n'ont pas obtenu leur concours. Par contre, au début de l'année universitaire 2017/2018, les seconds cycles se sont rebellés. Les portes du bloc CPI ont été fermées. Toute la promotion était mobilisée devant l'administration refusant d'étudier dans des salles destinées aux classes préparatoires. On revendiquait des salles de ce qu'on appel « l'extension ». Ce jour la, les étudiants étaient déterminés, aujourd'hui on fait la grève, on se révolte. L'EPAU a connu un grand jour, un record de grève a été inscrit, en même pas deux heurs de rébellion le problème a été réglé. « Rejoignez vos salles, ne perdez pas une journée de travail », c'est le genre de phrases qu'on écoute dans la « grande école », ou « la crème de la crème » « l'élite » ne connait pas la signification d'une grève, ou tout nos problèmes se règlent dans la paix et la sérénité. Que chaque droit demandé, l'administration est à l'écoute pour trouver une entente avec ses étudiants. Pour conclure, En Algérie, la réglementation ne change jamais, ou presque. on peut dans ce cas dégager deux suppositions, soit c'est une réglementation parfaite et que tout le monde accepte. Soit c'est une réglementation que personne n'applique et dont personne ne parle... à l'EPAU Quand on nous refuse une demande elle est toujours poursuivie par « c'est la réglementation, on ne peut rien y faire », et les étudiants y répondent qu'une réglementation est faite pour être modifiée quand il le faut, cette reforme on y croit ! Sans même avoir recours à la grève ! Thileli BENZAI Partenariat Réd-DIG-"Liberté"(#RDL)/NOMAD (EPAU)