Est-ce l'identité qui abrite la langue ? Ou est-ce la langue qui fait l'identité ? Si, selon Wikipedia, l'identité est « la somme des particularités communes fondant la cohésion et la solidarité des personnes regroupées en un ensemble considéré comme constituant une nation », qu'en est-il de mon identité nationale ? De mon « algerianité » ? Ou autrement dit, quels sont ces éléments qui définissent cette appartenance – hormis la carte verte que je porte - ? Aujourd'hui en Algérie, l'identité est un sujet d'actualité. Entre des langues officielles, officieusement officielles et d'autres officieuses mais qui forment en réalité une richesse linguistique qui, elle-même, coexiste avec un bagage socio-culturel diversifié formant dans toutes ses variantes régionales « la singularité d'identités plurielles » ou comme disent certains « la pluralité identitaire ». Notre problème n'est pas la quête identitaire personnelle comme étant un aspect qui définit l'individu mais cette « identité nationale » très algérienne avant tout qui peut réunir 40 millions d'Algériens chacun avec la diversité et la richesse qu'il porte en lui. Tout ce discours fera que notre « identité nationale » est la somme de nos origines, nos appartenances, mais surtout nos empreints. L'identité nationale dans toute sa splendeur fait de cette ALGERIE du XXIe siècle ce qu'elle est. C'est à travers la variété sociale, culturelle et ethnique portées par une image authentique - partagée avec mes compatriotes - que mon identité se manifeste. Nous sommes aujourd'hui devant un tournant important où il est vital de savoir que notre FORCE DEMEURE DANS LA DIVERSITE que nous portons en nous. Tandis qu'un autre discours prend son relais, N'EST-IL PAS TEMPS D'OUVRIR LES YEUX ? Rim MENIA Partenariat Réd-DIG-"Liberté"(#RDL)/NOMAD (EPAU)