Où me-vois-je dans trois ans vous demandez? Que ferai-je une fois diplômée vous cherchez? Ai-je établi un plan pour mon futur? "Je ne sais pas, à proprement parler" L'idée d'aller m'expatrier dans l'autre rive de la Méditerranée pour y poursuivre mes études germe dans mon esprit. Je voudrais, avide d'apprendre et de découvrir que suis-je, assouvir mes ambitions sous d'autres cieux, m'ouvrir sur le monde, effectuer un changement positif dans ma vie et en faire profiter mon pays par la suite. Je ne parle pas de partir dans la fuite, mais partir pour me désaltérer, vivre pleinement et m'épanouir professionnellement et intellectuellement. Finir ses études à l'étranger ne constitue en aucun cas un élément indispensable à la réussite, nonobstant étant plus qu'une occasion pour s'enrichir, découvrir d'autres cultures et apprendre de nouvelles langues, cela aussi peut être un élément pour se démarquer d'autrui.
Seulement ce rêve a un prix, partir étudier à l'étranger est plus facile à dire qu'à faire, on ne débarque pas dans un nouveau pays du jour au lendemain juste comme ça. Moult obstacles à surmonter, dont la recherche des moyens pour y faire face constitue un défi en elle-même. Une sorte de va-et-vient flou dans mon cerveau, des pensées qui flottent pêle-mêle et des questions qui se croisent confusément, mon esprit oscille dans des fluctuations. Dois-je partir pour réussir ? Est-ce anormal de vouloir quitter mon pays ? Quitter mes parents, sortir de mon giron familial et vivre une expérience d'indépendance qui, se conjugue avec responsabilités, autonomie financière, charges, obligations et solitude dans un endroit inconnu, la difficulté de trouver des informations concrètes et des explications sur les démarches, de lourdes procédures, des couts et des taxes extrêmement élevés. En somme, même si une expérience hors de nos frontières n'est pas un passage obligé pour réussir et même avec de nombreux freins, j'essaierai quand même de saisir toutes les opportunités pour parfaire une formation à l'étranger et n'hésiterai pas à franchir la méditerranée, voire même l'Atlantique. Sabrina AID Partenariat Réd-DIG-"Liberté" (#RDL)/Alumni (HEC)