De nombreux secteurs en Algérie, à l'instar de l'industrie mécanique (automobile, aéronautique...), de la sous-traitance industrielle, de l'agroalimentaire et des énergies renouvelables intéresseraient des investisseurs italiens. C'est, du moins, ce qu'a indiqué le président de la Confindustria italienne, Vincenzo Boccia, lors d'une rencontre à Rome (Italie) avec la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Mme Saïda Neghza, qui préside également, depuis novembre 2017, l'Union méditerranéenne des confédérations d'entreprises (Businessmed). Dans un communiqué parvenu à la rédaction, la CGEA indique que Mme Neghza a présidé, jeudi dernier, son premier comité de direction de Businessmed au siège de la Confindustria italienne. L'ordre du jour de ce comité de direction comportait plusieurs points, notamment la mise en place d'un projet-pilote, Ebso Med, pour la redynamisation de l'écosystème et du réseau d'affaires méditerranéen, dont bénéficiera aussi l'Algérie. En marge de cette réunion, la présidente de la CGEA s'est entretenue avec le président de la Confindustria italienne, Vincenzo Boccia, et le président de la Confindustria Assafrica sur "le renforcement du partenariat multilatéral entre les entreprises algériennes et italiennes", ainsi que "l'amélioration du dialogue économique méditerranéen au profit de l'investissement et la création de richesses et d'emplois". Les deux parties ont abordé les perspectives de développement de partenariat industriel. Les deux organisations devraient identifier "des projets communs" et conquérir ensemble les marchés africains. La présidente de la CGEA a évoqué un décret présidentiel portant sur l'accord de coopération dans le domaine des transports maritimes entre le gouvernement algérien et le gouvernement italien. Pour la présidente de la CGEA, ce décret "ne peut conforter la coopération économique entre les deux pays". M. R.