Dans deux semaines, c'est-à-dire la période allant du 19 au 27 mars, un regroupement est programmé lors des dates FIFA du mois en cours, ponctuées par deux rencontres amicales. La première aura lieu au stade du 5-Juillet, le 22 mars, face la Tanzanie, alors que la seconde verra les camarades de Brahimi se mesurer à un mondialiste, à savoir l'Iran, mardi 27 mars, à Graz, en Autriche. Tous les Algériens sont curieux de revoir leur équipe après une année 2017 très décevante avec un bilan catastrophique. Pour cela, le sélectionneur national, Rabah Madjer, est quasiment fixé sur la liste des joueurs qui devrait être dévoilée dans les prochains jours. Certes, pour le moment, on se livre à la spéculation, mais selon des indiscrétions, le coach des Verts semble maintenir sa vision concernant certains anciens cadres. On citera Raïs M'bolhi, lequel en dépit de son retour à la compétition, cela ne semble pas suffisant pour convaincre le sélectionneur. La confiance est maintenue pour Chaouchi et son subordonné Salhi, mais il reste une place pour le numéro 3. Plusieurs noms peuvent postuler, à l'image de Moussaoui (PAC), Zeghba (USMH), Rahmani (CSC) et même le portier strasbourgeois Oukidja. En défense, c'est le remplaçant de Ghoulam, qui pose problème. Mohamed Farès semble le substitut idéal avec sa jeunesse (22 ans), ses bonnes prestations avec Hellas Vérone en Serie A et le fait d'être convoité par de grands clubs européens. Ceci dit, Madjer garderait dans le viseur des joueurs comme Benmoussa, Abdellaoui et possède en Bensebaïni une solution à gauche. Attal, qui a perdu sa place à Courtrai, Arous, Chafaï, Cadamuro, irrégulier, et Mandi, en forme, seraient partants. Pour leur part, Naâmani et Belkalem ont reçu beaucoup d'éloges de la part du coach lors du précédent regroupement des locaux, mais ce n'est pas autant qu'ils sont sûrs d'être présents le 19 mars. La grande interrogation réside dans le cas de Feghouli. La question pourrait être posée autrement : Madjer peut-il se permettre de se priver des services d'un joueur comme Feghouli ? Le milieu de terrain de Galatasaray a retrouvé toute sa splendeur et possède le profil pour encadrer le groupe, mais cela pourrait ne pas être suffisant pour recevoir les faveurs de Madjer. On a souvent évoqué l'existence d'un problème entre les deux hommes et pour le moment rien ne contredit cette hypothèse. Le temps est venu pour crever l'abcès pour l'intérêt suprême de la sélection nationale. Une chose est sûre, aucun entraîneur ne pourrait se permettre de priver son équipe d'un apport aussi important. Au milieu de terrain, beaucoup de joueurs vont sauter pour diverses raisons. Par exemple, l'aventure de Guedioura avec les Verts est arrivée à son épilogue, alors que Bentaleb et Djabou risquent de ne pas être convoqués à cause de leur temps de jeu réduit. Mais Madjer possède des solutions avec Taïder et Hanni, les deux exilés au Canada et en Russie, Abeïd, de retour en force avec Dijon, ainsi que Benguit, Chérif El-Ouazzani et Boukhenchouche, les candidats des footballeurs locaux. La grande satisfaction vient de Bennacer, maître à jouer de l'équipe d'Empoli, ou encore Ferhat, le meilleur passeur de la Ligue 2 française avec Le Havre AC, ainsi que Boudebouz, qui a retrouvé un peu de sa forme. En revanche, malgré son retour en, forme, Ounas ne serait pas dans les plans de Madjer. Curieux. En attaque, Slimani ne sera pas prêt pour le regroupement à cause de sa blessure, mais Madjer pourra compter sur l'explosivité de Bounedjah, auteur de 6 buts lors des deux derniers matches de son équipe, Al-Sadd. Le meilleur buteur du championnat de Ligue 1, Abid, et l'attaquant prometteur de l'EN U23, El-Mellali, pourraient représenter les locaux, le tout avec la présence des incontournables Mahrez, Brahimi et Soudani. Malik A.