De nos jours, la quotidien d'un étudiant lambda est ponctué de stress, de travail, de longues journées mais surtout de distraction, car seul l'amusement peut apaiser l'esprit tourmenté d'un jeune donnant ses années pour un avenir parfois incertain. Quiconque se promènera dans les établissements universitaires, verra les étudiants adoucir leurs heures creuses en jouant à divers jeux bien connus ; cartes, dominos ou encore, depuis peu, au loup garou. Ceci n'est pas naissant. Au contraire, ce phénomène existe depuis de longues années et s'intensifie progressivement avec l'avancement technologique ainsi que le développement de la présence des étudiants sur les réseaux sociaux. Nos pères clameront le manque d'intérêt de ces distractions, nos grands pères ressortiront le vice de certains jeux de cartes mais en sommes, pour quelles raisons nous jouons à ces jeux et pas à d'autres ? Avec quelques extrapolations, certaines réflexions et plusieurs opinions, nous pouvons penser que la popularité de ces jeux est principalement due au fait qu'ils ne nécessitent aucune forte concentration, n'engendrent pas de honte suite à la défaite, et ce car ils ne reflètent pas directement nos différences d'intelligence, assurent une ambiance joviale ainsi que de multiples rires, et sont enfin, la source de création de multiples liens entre les différents joueurs. O.D, coordinateur d'équipe, exprime son point de vue sur ces jeux ''J'emploie souvent le jeu du loup garou pour resserrer les liens entre les membres de notre association, histoire de faire retomber la pression et de passer un moment d'échange entre nos membres'',parallèlement, N.Z, étudiant et agent commercial ,exprime sa vision sur les dominos ''J'estime que la popularité du jeu des dominos renvoie à la culture du peuple algérien car dans chaque quartier nous nous retrouvons chaque soir au tour d'une bonne partie''. C'est pour ces simples et très basiques raisons que ces jeux ont prit le dessus sur divers distractions telles que les jeux d'échecs, lesquelles nécessitent une concentration parfois poussée à l'extrême, et ce pour laisser un perdant dont la fierté est fortement affectée, de ce fait l'étudiant Algérien les évites car l'amusement prime sur le gain. Ces éléments favorisent néanmoins l'éloignement de nos jeunes des distractions constructives, ce qui peut probablement encourager l'abrutissement des mentalités, quelques soit la réponse, laquelle ne peut émaner que de scientifiques du domaine, nous pouvons déjà prédire la disparition de ces jeux au profit de jeux virtuels, connectés et disponibles sur des interfaces de plus en plus développées. Nariman HAMOUCHE (Partenariat Réd-DIG-"Liberté "(#RDL)/Alumni (HEC))