À l'occasion de la journée internationale des femmes, le club EIC a organisé le mercredi 7 mars 2018, un évènement au grand public au sein de l'ENSSEA à Koléa Le 8 mars journée internationale des femmes, pas question de rater un si grand évènement avec un si grand impact pour l'EIC. Travaillant depuis des mois, les membres ont tenu à ce que cela soit un évènement de grande envergure et digne de ce nom afin de glorifier et de considérer la valeur de la femme. « Nous avons voulu à travers cette évènement, marquer les esprits, faire passer un message au public et valoriser la femme algérienne comme il se doit en alliant leçon de vie et divertissement » a déclaré un membre organisateur du club. Le club a donc organisé «AlgériELLE» (l'intitulé de l'évènement) invitant la foule à cet évènement , de lutter pour la justice,la paix et le développement. Art et culture L'évènement a débuté durant la matinée à partir de 10h avec des expositions de différentes sortes. Des exposants artisans sont venus et ont exposé divers objets, bijoux fabriqués à la main, articles en osier, beurre de karité fait maison, gâteaux traditionnels. L'exhibition était sous le thème «la main algérienne » Trois ateliers ont été organisés : tatouage henné, test de produits cosmétiques, ainsi que les différentes astuces du port de foulard, offrant aux jeunes filles présentes un moyen de divertissement et d'amusement. Le programme de l'après-midi s'avérait bien riche dans le fond et dans la forme. L'entrée musicale d'une talentueuse étudiante a su charmer tout le public à travers l'époustouflante musique jouée sur son violon. Ensuite, s'est tenue une table ronde ayant donné naissance à un vif débat où les intervenantes dont la célèbre journaliste Farah YASMINE, la chanteuse Amel ZEN, l'architecte Manel DRARENI, l'actrice Leila TOUCHI ont abordé une à une, les sujets ayant trait à la femme algérienne au quotidien dans sa vie professionnelle et personnelle sous forme d'hashtag tout cela animé par la journaliste et écrivaine Sabrina BOUABELLA Dans le premier, intitulé « now&then », elles ont évoqué le rôle de la femme d'hier et d'aujourd'hui, la manière dont elle a évolué et les changements qui se sont opérés dans sa vie. Dans le deuxième centré autour de « l'harcèlement-sexisme », les intervenantes ont abordé le harcèlement et ont même relaté des histoires personnelles où elles ont été victimes, soit dans leur milieu professionnel ou simplement dans la rue. Dans le troisième intitulé « mon-combat », elles ont parlé de la manière dont elles ont surpassé leurs problèmes. Enfin, dans le quatrième « nwassik », les invitées ont donné leurs conseils afin d'affronter les épreuves qui peuvent entraver le chemin d'une femme. Le débat a été clôturé par une vidéo d'une intervenante qui n'a pas pu assister, Rayane Bouzitoune, adressant un message à cette occasion. L'événement s'est prolongé avec l'exposition d'un tableau de peinture réalisé sur place par une jeune artiste Radia BZ, et ce, au même moment que le débat. Deux jeunes filles, membres de notre club ont tenu à témoigner de leurs propres expériences, l'une d'entre elle, atteinte d'un handicap a parlé de son combat et de son parcours. L'autre, quand à elle, a désiré de s'exprimer sur le rôle le plus important d'une femme, celui d'être mère, qu'est une fonction à temps plein 365 jours par année, soit une vocation qui n'a pas de prix. Elle a voulu partager avec nous la lutte acharnée de sa propre mère (Paix à son âme) contre le cancer, combien elle a été forte et courageuse durant sa maladie. Et dans le but de conférer une touche divertissante à cet événement, nous avons fait passer une jeune étudiante qui nous a émerveillés avec une douce mélodie. Puis une tombola a été organisée où 5 participantes du public ont gagné des cadeaux. L'évènement s'est achevé par l'improvisation théâtrale d'un groupe venu spécialement d'Oran qui ont joué un spectacle improvisé, un moment de détente et de fou rire où le public a choisi lui-même le thème de la pièce. Sonia HADDAJI Partenariat Réd-DIG-"Liberté"#RDL/EIC (ENSSEA)
