Les 11es Journées scientifiques de Sonatrach (JST), qui se sont clôturées jeudi au Centre des conventions d'Oran (CCO), ont été une occasion pour les pouvoirs publics et le groupe pétrolier algérien de réaffirmer avec force que l'Algérie restait, dans le domaine des hydrocarbures, un pays attractif, en dépit d'aléas. Que ce soit lors des interventions du ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, ou du P-DG de Sonatrach, Ould Kaddour, le message délivré à l'adresse des invités partenaires et autres grandes compagnies a été le même : Sonatrach reste un partenaire fiable avec des perspectives attrayantes que ce soit pour les énergies conventionnelles et non conventionnelles — plus particulièrement le gaz — ou pour les énergies renouvelables. La question de la loi sur les hydrocarbures, dont la refonte devant permettre, sur le plan fiscal, de répondre aux préoccupations de partenaires étrangers, dans un contexte de concurrence et de marché pétrolier bouleversé, a été claire pour le ministre de l'Energie. "Les conditions d'investissement devraient se traduire par une meilleure visibilité pour nos partenaires et assurer un partage équitable des risques", dira-t-il lors de l'ouverture des 11es JST. Et d'estimer que "la révision de cette loi permettra de renforcer le choix stratégique de partenariat et de lever les pesanteurs qui entravent son épanouissement dans le sens souhaité". Des interventions et des contacts, également portés par le P-DG de Sonatrach qui engage le groupe dans un défi de renouveau et de révolution dans le management, se sont, en effet, traduits lors de ces Journées par la conclusion de contrats et d'accords. Ainsi, en plus des partenaires traditionnels comme l'italien ENI, revenant en force avec trois accords signés pour l'augmentation de la production de gaz et des projets dans le domaine du solaire, la société indonésienne "Pertamina internationalEP" a annoncé un nouveau partenariat avec Sonatrach, afin de lancer 20 forages de puits de pétrole au niveau des champs pétroliers Amlan Kathla et Hassi Berkine. Les Indonésiens, déjà installés en Algérie en partenariat avec Sonatrach, produisent quelque 18 000 barils/j de pétrole brut dans certains sites dans le Sud. D. LOUKIL